Bienvenue au pays des Kirk ! Êtres à gros sourcils ♪ [PV : Kirkland]

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Lieu : Londres, Angleterre.
Date : Vacances d'été 2014 – Juillet.
Durée : 1 semaine. (+ 1 autre semaine non jouée. Les britanniques resteront à Londres alors que Ulster, Wales, Scotland iront dans leurs régions respectives. Je répète, non jouée dans le RP topic vu que c'est juste la semaine à Londres avec les 6 personnages)
Participants : Sealand, Ulster, Scotland, Wales, England, Britannia.

Premier jour : Arrivée

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Ah l'Angleterre ! Quel beau pays quand même. Enfin, tout le monde ne le voit pas du même œil, mais c'est ce qui est propre à la beauté non ? La relativité de la beauté de l'Angleterre -donc- était vraiment appréciée par le jeune Peter. Le plus jeune y avait vécu ses dix premières années de sa vie, mais il n'avait vu que Londres et ses alentours.

Une fois encore, il allait à Londres. Mais ça allait faire bientôt trois ans qu'il n'était pas rentré au bercail. Arthur ne l'avait pas emmené avec lui et le père était trop occupé pour s'occuper du petit dernier. Cependant, cette année, Maman était là et c'est elle qui avait organisé le tout. Deux semaines en Angleterre, ça faisait tellement longtemps.

Le jour où on lui avait annoncé ces vacances, Sealand était devenu ingérable. Surexcité comme une puce, les valises prêtes le lendemain, il était content. Et puis c'était l'occasion de voir maman. Pas Britannia. Maman. Il y a une nuance là dedans. Même s'il la voyait un peu à l'académie, c'était beaucoup moins maman qu'à la maison.

Ah l'avion. Quelle joyeuse partie du voyage. C'est dommage qu'il est nécessaire de rester assis car l'impatience du jeune garçon s'est faite ressentir par tout les passagers. Il parlait un peu trop fort. Ne tenait pas sur son siège. Demandait tout le temps à aller aux toilettes juste pour marcher. Heureusement qu'il y avait sa console. Mais il avait oublié de la charger donc elle est vite tombée à court de batteries.

Et puis on lui a mis du Bob l'éponge. Et puis on a eu la paix. Jusqu'à qu'il en ait marre de le regarder. Des épisodes qu'il connaissait par cœur. Il les commentait, rigolait et se marrait à chaque fois même s'il connaissait déjà la fin. Il ne s'en lasserait jamais.

Mais l'impatience était trop forte. Il avait besoin de bouger. De jouer. De courir. De chanter. Il avait besoin de tout ça. C'était dur. Il essayait de faire un effort vu que sa famille lui a demandé de nombreuses fois, mais c'était compliqué. Il y avait une boule d'énergie plus forte que celle créée lors d'une fission radioactive dans le petit corps Sealandais. Et les risques d'irradiation étaient tout aussi forts.

Enfin arrivés à l'aéroport ! Il trépigne. Il se retient. Pas tout de suite, il faut d'abord prendre les bagages. Et après toutes les vérifications, et qu'ils sont partiellement libres, il court ! Il fait attention aux passants tout de même, et se retient quand il y a foule, mais il se dépêche de sortir de l'aéroport, posant le premier le pied dehors.

« Londres ! A l'abordage ! »

Il laisse la valise posée à côté de lui, poings sur les hanches. Un grand sourire bienheureux sur le visage. Ah qu'est-ce qu'il allait en profiter de ces deux semaines ! Même s'il ne passe que la première avec l'intégralité de ses frères, c'est déjà assez bien !

Invité

«C'est pas une question de sourcils !»

Londres ? Autant prendre ça comme un passage obligé avant le retour au bercail. Mais, Gareth ne pouvait nier qu’il avait esquisser un sourire en apprenant qu’il passerait au moins une semaine complète avec la fratrie, en dehors des trois-quarts qui tireront la tronche, ça pouvait s’annoncer plutôt sympa. La ville avait de quoi les occuper et il ne fallait pas oublier qu’ils étaient en vacances, et que pendant quelques semaines ils allaient pouvoir oublier nations et cours, juste êtres des Kirkland même si ça c’était déjà assez compliqué à gérer seul…

Malgré tout, le petit Irlandais n’avait pas pu partager l’énergie débordante de son cadet quand il avait fallu préparer ses bagages et se dire qu’ils allaient prendre l’avion. Non que les airs lui fassent peur mais … Les voyages, tout court, n’étaient pas son fort même si le dit voyage devait le rapprocher inévitablement de sa terre natale, il fallait tout de même parcourir plus de 5500 kilomètres et traverser un océan ! Pourquoi ils ne pouvaient pas prendre le bateau, en bateau ça aurait pu être plus supportable, au moins on peut dormir ! Essayez donc de dormir cloitrer sur un siège matelassé avec un espèce de revêtement en moquette qui gratte et un oreiller à peine rembourré pour soutenir la nuque qui se brise à chaque fois que votre tête glisse le long du dossier ! Vous la sentez la détresse de l’Irlandais là ? Alors Gareth a essayé de s’occuper à bouquiner ou à bidouiller des photos sur son ordinateur, eh bah non ! Garder la tête penchée vers un livre ou un écran ça n’a pas plu à son estomac, alors autant réessayer de dormir ! Oui mais quand Peter sautille à côté de vous…

-Peter … Par pitié …

Il l’a marmonné plusieurs fois dans son demi-sommeil et ses périodes d’alertes perturbations ! Courageux le futur représentant de l’Irlande du Nord ! Un vrai chevalier ! Le seul truc qui a réussi à l’apaiser c’était de regarder l’itinéraire de l’avion sur les petits écrans incrustés dans le siège de devant.

Note à soi-même : prendre un somnifère avant de monter dans l’avion … ou bâillonner Peter !

Plus psychologique que réellement pathologique, son mal des transports se dissipa tandis qu’ils s’approchaient de Londres et de sa divine piste d’atterrissage. Quand les trains d’atterrissage percutèrent le sol bitumé, Gareth ne retint pas son soupire de soulagement et se décrispa, lâchant son accoudoir. L’air climatisé des terminaux de l’aéroport lui firent retrouver un semblant de couleur et il ne se priva pas d’aller s’acheter de quoi se rafraichir le temps que les bagages n’arrivent. Bouteille en main et la valise sombre dans l’autre, il observa la petite tête blonde de Peter accourir vers l’extérieur avec un sourire amusé même si plus tôt, il aurait pu l’étriper. Une fois dehors en compagnie des autres, l’air tiède le fit retirer son pull gris foncé et sortir ses lunettes de soleil qu’il déposa sur son nez, geste qui marquait bien son arrivée en vacance.

-Te fais pas voler ta valise Peter ! Lâcha l’adolescent en observant le dit Pirate de Sealand dans sa position de triomphe.

L’Irlandais se tourna alors vers ses aînés et vers leur mère qui était l’instigatrice de cette petite escapade, quels autres moyens de transports démoniaques allait-elle faire prendre à son propre fils !?

-On prend le métro ?

Esprits, farfadets, Korrigans, faites que ce soit le métro !

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Saint David, Sainte Barbe et Sainte Patience, priez pour lui.

Quand on lui avait appris qu'il allait sacrifier une semaine de vacances pour aller à Llundain (oui. Llundain. Parfaitement. Il dit Londres dans la langue qu'il veut), il avait hurlé à la Luke Skywalker, intérieurement. Quelle merveilleuse idée pour renforcer la cohésion de la fratrie (vous sentez l'ironie là ?) qui était plus proche du zéro absolu que de l'unité. Quoiqu'en fait, la seule tare du groupe, c'était l'Anglais. A peine étaient-ils tous arrivés à l'Aéroport JFK que le Gallois sentait déjà qu'il était tombé dans un panneau aussi gros que les fesses d'Saint Georges. Il aurait pu demander à Kenneth de mettre une champ de chardons sur le siège, c'était toujours plus accueillant qu'un champ de jonquilles, mais il s'était retenu. Après tout, c'était d'la faute de leur "mère". Cette idée ne pouvait venir que d'elle et comme un neuneu, il avait accepté sans vraiment avoir le choix.

Il passa les sept heures de vol à jongler entre des siestes de vingts minutes (il bénit l'invention des boules Quiès quand Peter avait décidé qu'il en avait marre de Bob l'Eponge), Le Silmarillion et les quelques films vus et re-vus qui étaient mis à disposition sur le petit écran incrusté dans le siège avant (il évita de regarder Braveheart, il n'avait pas assez de mouchoirs à disposition). Tout ça pour dire que l'Aéroport d'Heathrow était devenu, pour Iestyn, le Vestibule de l'Enfer selon Dante.

Bagage récupéré et passeport rangé, il ne se fit pas prier pour retirer son pull quand son dermoradar "/!\ rhybudd : tywydd cynnes / warning : warm weather" se mit à s'affoler. Cela ne dépassait généralement pas les 20-22°C chez lui, et encore, en maximales, alors plus de 23°C, cela relevait de la fournaise. Il avait l'impression d'avoir passé les Neufs Cercles en moins d'une heure et il priait pour ne pas avoir à se farcir le Purgatoire par la même occasion.

« On s'croirait d's un four. »

Il s'éventa un peu en tirant sur le col de son tee-shirt, puis il attrapa la bouteille d'eau qu'il avait achetée en même temps que Gareth. Il hésita à faire une mini version du Ice Bucket Challenge (+ concours de tee-shirt mouillés) directement à la sortie du Terminal mais opta finalement pour la version pub : cul-sec. Kenneth devait être à peu près dans l'même état d'ailleurs.

Peu étrangement, le décalage horaire ne lui posait aucun problème (en même temps vu le nombre de siestes qu'il a faites et j'ai déjà mentionné que Iestyn ronfle ?) et l'idée du métro le laissait totalement indifférent. A noter le ton mi-désabusé mi-excité de Gareth. Ou alors, il n'y comprenait rien.

« Parc'qu'tu comptais y'aller à pieds toi ? »

Le Gallois ne put retenir un sourire amusé alors qu'il jetait sa bouteille vide dans la poubelle côté "recyclable". Parce que lui il est poli m'voyez. Il garde le Pays d'Galles propre. Et les Anglais d'vrait apprendre à faire de même.

« 'Cadwch Cymru yn lan. Danfonwch y sbwriel i Loegr !' Comme on dit ch'moi. »

Keep Wales tidy. Leave your rubbish in England !

Petite attaque pour bien démarrer les vacances et qui lui faudra sans doute un regard noir de Bridget mais il s'en fichait royalement. De toute façon, Arthur n'allait pas comprendre (sauf s'il sait que Lloegr est son nom en gallois mais pas sûr), Peter, Gareth et Kenneth non plus.

Invité

Londres. Ville dite "magnifique" par certains, mais certainement pas par Écosse. C'était trop grand, trop peuplé, ça puait, c'était super laid, mais surtout, c'était anglais.
Autant vous dire que là, Kenneth faisait vraiment la gueule, encore plus que d'habitude.
Quand on lui avait appris qu'il partait deux semaines en vacances au Royaume-Uni, il avait presque sauté de joie. Ses Highlands lui manquaient, et ça faisait un moment qu'il n'était pas rentré ! Revoir son père, sa belle-mère, ses petites sœurs, ses chiens, sérieux, ça lui avait manqué. Deux semaines en plus ! C'était quand la dernière fois que ça avait duré aussi longtemps ?
Allez savoir.
Mais ce qu'il faut retenir, c'est que Kenneth avait bien vite déchanté quand on lui a dit qu'il ne serait que pendant une pauvre semaine chez lui. L'autre, il serait à Londres, avait toute la smala Kirkland.
Londres.
Il n'y était jamais allé, mais déjà de base il n'aimait pas cette ville.
En plus il allait devoir supporter "beau-papa" en plus de tout le reste, et ça, ça le rendait déjà malade.

Dans l'avion, il avait eu énormément de mal à supporter Sealand. Déjà sur les nerfs, il lui avait fallut beaucoup de self-control pour ne pas lui foutre une raclée pour que le plus jeune se calme. Il avait même fini par migrer, et changer de place : il était allé s'installer à l'autre bout de l'appareil. Une hôtesse avait bien essayé de le faire retourner à sa place initiale, mais c'était peine perdue. Et puis, le regard noir que lui avait lancé l'écossais l'avait dissuadée de l'empêcher de faire quoi que ce soit.

C'est que c'est pas commode ces bêtes là.

D'autant plus que le rouquin avait fini par faire tout un pataquès quand il avait appris qu'il ne pourrait pas (re)regarder les épisodes de Outlander, parce qu'ils n'étaient pas disponibles sur le petit écran en face de lui.
Vu la fortune qu'ils avaient payé pour ces billets d'avion, ils auraient AU MOINS pu mettre des séries et des films dignes de ce nom !
Kenneth avait donc passé tout le vol à se plaindre de la chaleur, jurer, dormir, regarder des films (Highlander et Braveheart notamment, même s'il n'avait pas pu finir le second, à son plus grand regret), manger, lancer des regards noirs à Sealand lorsqu'il le voyait s'agiter (mais vu qu'ils étaient loin l'un de l'autre, pas sûr que le plus jeune l'ait remarqué) et à ces pauvres hôtesses qui n'avaient rien demander à personne.

Quand -enfin !- l'avion avait atterri, Écosse n'avait pas retenu un soupire de soulagement. Il sorti en dernier de l'appareil, et mis un peu de temps avant de rejoindre le reste du groupe Kirkland. Il avançait lentement, portant son sac à dos sur l'épaule.
Il allait bientôt finir par ramper à cause de la chaleur, d'ailleurs. Il savait pas quelle température il pouvait bien faire, mais déjà plus de 23°C c'était beaucoup trop pour lui. En plus en ville, la chaleur était encore plus étouffante. Ça faisait une bonne raison de plus pour se plaindre.
Peut être que s'il était trop chiant, on le renverrait plus tôt que prévu en Écosse ? Chez lui ?
Bon, il n'y croyait pas vraiment, mais qui ne tente rien n'a rien.

Il alla s'acheter une bouteille d'eau, tout comme Gareth et Iestyn, en attendant que les valises n'arrivent. Il l'a bu cul-sec, et alla se poster pile devant l'endroit où sortiraient ses précieuses affaires.
10 minutes passèrent, il avait déjà de nombreuses fois insulter copieusement la plupart des gens dans le terminal, avait lissé son kilt au moins vingt fois -pour prouver aux gens autour de lui qu'il n'était pas un « putain d'anglais » mais bien meilleur que ça-, avait juré dans sa barbe -il ne s'était pas rasé, fallait faire bonne impression- en fixant Britannia…
Bref, c'était pas la joie, du tout, et Kenneth n'avait pas la moindre envie de faire un quelconque effort.

Une fois sa valise en main -miracle !-, il suivit le groupe, et une fois enfin dehors, il sorti son paquet de cigarettes, et n'attendit pas plus longtemps pour en allumer une.
Quelle joie d'enfin pouvoir s'encrasser les poumons, comme il en rêvait depuis des heures !

-V'faites c'que v'v'lez, moi j'bouge pas tant qu'j'ai pas f'ni d'cloper.

Articuler, à quoi bon ?
Kenneth fini par soupirer, et marmonna :

-Ça aurait pu être l’Écosse, l'Pays de Galles, ou l'Irlande, mais non, il a fallut qu'elle choisisse la plus pourrie d'toutes l'possibilités.

Les vacances commençaient si bien...

Invité

Londres !

On est toujours mieux chez soi.

C'est très bien, Londres. Pas besoin de vos avis pour se faire une idée.

Y'a pas mieux que Londres.

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