Regard vue d'en haut, galerie 1

Le jour du bal était enfin arriver, en temps normal il aurait aimé cela. Mais là...
Grace à son cher père il n'avait pas vraiment envie de descendre dans la pièce principale...se tenant loin de la piste de danse.
Un souci ? Oui...Lituanie avait demandé à ses parents de lui envoyer un costume de chez lui... Oh oui il l'avait eu à temps mais pas du tout celle qu'il avait espéré...
Son père étant peu présent chez lui...il avait oublié que c'était un fils qu'il avait eu et non une fille...

Voilà qui expliquait le fait que le balte se tenait près de la rambarde, les mains sur cette dernière, arborant une magnifique robe, les cheveux nouer en une queue et une couronne de fleur poser sur sa tête. Vue de loin il ressemblait plus à une femme qu'autre choses.
En plus de cela il devait venir seul...enfin jusqu’à changement de dernière minutes, qu'allait dire son cavalier en le voyant ainsi?

Dans un premier temps, après être entré, il dira... ben rien du tout, parce que vu la planque du balte haut perché, c'est pas vraiment ce qui était tombé dans son champ de vision. Au point que même après un bref tour d'horizon absolument infructueux, Russie avait pris pour acquis que Lituanie n'était pas encore là. Ukraine oui, en revanche, au fond de la salle.

En traversant ladite salle, un bref coup d'oeil vers les galeries lui permirent de localiser Lituanie, sauf que bah, oui hein, la silhouette en robe, ça lui monte au cerveau à la vitesse d'un vieil escalator rouillé qui grippe. Du coup, deux-trois pas de plus avant de s'arrêter net et lever à nouveau des yeux pour le coup assez agrandis pour y loger un océan entier de surprise, avec des vagues de wtf et de la poiscaille incrédule.
Sérieusement ? ... Ah ouais, sérieusement. Eh bien, pourquoi pas, hein. Il sourit, et opéra un demi-tour pour retourner aux escaliers, les gravir, et finir par rejoindre Lituanie, avec ce même sourire. Oui, le normal, pas le flippant.

"Rrrussie pas avoirrr rrreconnu toi. Ça êtrrre trrrès jolie tenue, Lituanie. Plutôt inattendu, aussi, da ?"  Beh oui, surprise de taille, même. La planque aussi était inattendue d'ailleurs, et il pencha légèrement la tête sur le côté pour marquer sa perplexité en ajoutant :  "Ça aller vrrraiment bien à toi ^^ Mais pourrrquoi Lituanie êtrrre rrretrrranché ici tout seul ?"

Tout en haut de son perchoir Lituanie avait une vue imprenable sur la salle, de là-haut, il pouvait tout voir, repérer facilement les gens qui s'y trouvaient et voir arriver la personne qui l'accompagnerait durant la soirée.

Son regard émeraude parcourait la salle pour se poser sur les personnes qu'il connaissait bien.
Ukraine était déjà là au buffet arborant une magnifique robe, regardant vers l'entrée se fut Lettonie qui venait d'arriver, il portait un magnifique costume. Puis un point rouge attira son regard.
Haaa Russie, trop tard, il n'a pas pu reculer, ne peut donc que se contenter de sourire au regard surprit du Slave. Il s'expliquera plus tard, enfin...s'il le faut. Il entendit qu'on lui parlait quelques secondes après, juste le temps que le Russe fasse demi-tour et le rejoigne.
« Merci Russie... Très ... Très inattendu en effet... »Comme si lui avait prévu cela... Il voit son air perplexe et soupire un peu

« Tu... Tu n'es pas mal dans ton genre. Cet ensemble te va bien » c'est la moindre des politesses de rendre la remarque et puis ce n'était pas faux, ça le changeait de son uniforme scolaire et autres que le balte Avait déjà vue.
« Je... Je n'avais pas trop envie de descendre ainsi... Mais si tu veux nous descendrons... »

C'est vrai que sans avoir connaissance des mésaventures lituaniennes, on pouvait se demander pourquoi le malheureux avait enfilé une robe s'il n'osait pas se montrer dedans. Dans la tête de Russie, l'explication était erronée, mais lui paraissait logique : la robe en question était très jolie, Lituanie traînait trop avec Pologne, la combinaison des deux avait assez influencé le pauvre Liet pour qu'il se robise à l'instar de son pote, sauf que lui, il avait du mal à assumer. A tort d'ailleurs, parce qu'aussi surprenant que ce soit - Lituanie n'est pas non plus la quintessence de la féminité - le rendu était vraiment chouette.

"Da, bien surrr ^^ nous descendrrre dès que Lituanie êtrrre prrrêt."

Non, c'est pas non plus de l'empathie, faut pas pousser. Mais à quoi bon le traîner à moitié de force ? Juste pour lui rappeler qui est l'taulier ? Bof, Lituanie le savait déjà ; de plus, ça ne dérangeait pas Russie de lui laisser le temps de s'accoutumer. En attendant, il constata à son tour que le coin permettait une bonne vue d'ensemble sur ce qu'il se passait dans la salle.

"Ah ! Toi pas êtrrre seul ^^ Italie aussi avoirrr choisi rrrobe." En désignant le susnommé, pas loin d'Ukraine, d'ailleurs. Inutile de lui faire signe, elle ne le verrait probablement pas, absorbée qu'elle était dans une conversation avec le minuscule Sealand. Il la croiserait bien plus tard.
"Lituanie avoirrr jolie allurrre, et rrrien à crrraindrrre, da ? Rrrussie êtrrre surrr que tout le monde admirrrer toi."

Si seulement il savait... Il finira bien par l'apprendre, en attendant le balte n'avait pas quitté la rambarde continuant à observer le petit monde qui se regroupait en bas.
Merci...

Pour dire vrai, il fut surpris de la remarque du Russe et le Slave avait gagné un regarde étonner de sa part avant de sourire, il savait très bien que ce n'était pas vraiment de l'empathie, Lituanie aurait quand même fini par suivre pour descendre rejoindre les autres.
Le russe semblait comprendre pourquoi il avait choisi cet endroit comme " refuge " il pouvait voir tout le monde sans être vraiment vu. Il eut le réflexe de regarder dans la direction que lui indiquait le Slave. Et vit Romano en robe.
Tien, c'est vrai, je ne suis donc pas seul.

En attendant cela semblait lui aller bien mieux qu'au balte, il tourna un peu la tête vers Russie, Fait étrange, il semblait vouloir le rassurer sur son accoutrement et cela fonctionnait un peu d'accord, mais ça fonctionnait. Il allait répondre quand il vit Estonie arriver à l'entrer, le regardant un moment. Avant de reporter son attention sur son cavalier. Rougissant légèrement à sa remarque...
Si tu le dis... Rien à craindre ? On peut toujours craindre quelques choses...

Mais dans le fond, il avait raison, il n'avait rien à craindre après tout, tout le monde portait une tenue traditionnelle et certaine avait plus d'impact dans le style féminin que masculin.
Nous ne pourrons voir cela qu'une fois en bas. Ne ?

Il avait dit cela en s'éloignant de la rambarde, sous-entendu je suis prêt ont peut descendre.Bravo Russie, tu as réussi à le calme et l'encourager à descendre ainsi, comme quoi il ne faut pas attendre longtemps, le Slave n'avait mis que quelques minutes pour le rassurer bon peut être indirectement, mais il l'avait quand même fait.

Oh, ben Russie aurait toujours pu s'engager à décoller la tête des épaules à celui qui ferait une remarque désobligeante, mais ça ne lui traversa pas l'esprit, parce qu'honnêtement, il était difficile de concevoir que ça puisse arriver, exactement pour les raisons que venait d'évoquer mentalement le pauvre Liet. Il cessa quand même de scruter Ukraine, là en bas, pour lui sourire à nouveau.

"Bien surrr ^^ Rrrussie toujourrrs avoirrr rrraison, da ?"

... Mais oui, Russie. Enfin, Lituanie était disposé à quitter son perchoir. Bonne chose, alors, et le mouvement de celui-ci avait donné le signal du départ. Mouvement en question perçu et message clair, la galerie était bientôt quittée, de façon imminente même, puisque Russie prenait dès lors le chemin inverse, direction les escaliers, et retour sans la salle. Par ailleurs, il faudrait très probablement passer à proximité du petit Lettonie et d'Estonie qui stagnaient devant la porte, pour rejoindre enfin la salle.

Da... Tu as toujours raison.
Bon pas toujours, mais souvent enfin de temps en temps...soit, le balte faisait à chaque fois en sorte que cela convienne au Slave, ne voulant pas l'offenser, parce que avouons-le un russe offenser était plus que dangereux pour la survie...
Bref, le message était passé, temps mieux dirons-nous. Le balte regarda Russie se remettre en route et quitta la galerie à sa suite, descendant les escaliers à voir, s'il s'arrêtera pour récupérer les deux autres baltes.
 
Sinon ils peuvent très bien aller voir Ukraine, il était sûre que leur présence la rassurait un peu. Elle n'était pas seule, au contraire elle était bien entourer, mais peut être que des personnes de son ailes la mettrait à son aise.





[=> Grande porte]

Eire se stoppe au bas des marches, le visage levé vers Francis. Elle affiche un large sourire à sa remarque. Qu’il était idiot des fois mais c’était un idiot charmant, on ne pouvait pas lui retirer ça. Ni une, ni deux elle s’agrippe au bras qui lui est présenté. Sa frimousse prenant un air enfantin accompagné d’un sourire charmeur.

« Pas besoin de te faire du rentre dedans. Tout le monde aime les irlandaises. »

Puis elle se met à rire à sa propre sottise. Enserrant un peu plus le bras alors qu’elle ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil en contrebas tout en montant les marches.

Une fois arrivé à destination, elle se sépare tout de même du bras secoureur. Oui c’est bon, mamie irlandaise a réussi à monter les marches, merci jeune homme. Les mains sur la rambarde, elle se penche au-dessus de cette dernière pour regarder les gens s’exciter en contre bas.

« Parce-que c’est pas du tout mon style de danse. Moi j’aime bien quand ça fait clac clac clac sur le sol avec des chaussures, tu le sais bien. »

Puis elle fixe France à sa remarque. Secouant négativement la tête.

« Je ne sais pas du tout à quoi tu penses malheureux mais tu n’auras qu’une danse. JUSTE UNE ! Ça sera la seule compensation. »

Naméoh des fois dit donc mossieur !

« Oh ! Dit donc, elle est vachement proche de Vatican ta mioche de soeur, non ? Manquerait plus que ça zouk hein ! »

Paie tes pieds dans le plat. Elle met tout de même un léger coup de coude dans les cotes de France suivit d'un sourire amusé et un peu taquin.

Dit donc France, tu ne perds pas le nord hein. Elle roule des yeux à sa remarque sur la danse. Elle prend une profonde inspiration et elle pose ses propres doigts sur sa poitrine. Elle regarde Francis avec une bouille gênée, même un peu ennuyée en fait.

« Ecoute France… Si je savais faire du Lap Dance… Tu serais le dernier qui en profiterait parce que tu me toucherais partout sans même dire pardon ou " je peux ? " »

Puis elle se met à rire de bon cœur avant de se poser à côté de lui. Elle passait peu de temps à France à vrai dire mais le fait qu’il ne se prenait que peu la tête était quelque chose de… D’agréable en fait. On pouvait au moins parler de tout et s’amuser sans se demander s’il avait des arrières pensés sur vous puisqu’il en a toujours mais surtout sans se dire… Va-t-il prendre mal ce que je vais dire ?

« Non je te parlais d’une danse ce soir puisque c’est le grand soir avant la liberté ! »

Puis elle écouta la réplique à propos de Vatican, non non !! Tu peux pas dire ça ! NON !! Elle prit une moue amusée et un peu dégoutée.

« Non !!! Ce garçon est dans ma classe ! Je vais l’imaginer maintenant entrain de… Je te déteste ! »

Lâche-t-elle avant d’exploser de rire. Remarque que c’est pas le fait que France parle de Monaco et Vatican en train de faire la bête à deux dos… Mais rien que Vatican seul s’était déjà un peu trop.

« Mais faut bien profiter hein ! Après, on ne pourra plus faire des conneries. »

Rajoute Eire une fois le souffle reprit.

Quand Eire entend les dires de France, elle ouvre grand les yeux, étonnée sur l’instant puis elle vient taper les mains de Francis des siennes.

« Jamais tu ne me touches ! Jamais ! »

Puis elle se met à nouveau à rire en secouant la tête négativement. Puis elle écouta toujours avec attention les mots de France à propos de Vatican…

« Mais c’est pas la question ! Imaginez des gens qui couchent, ça va mais pas les gens que je vois tout les jours… Quoi que… »

Ouais c’est vrai quoi, quand on regardait certains, on était en droit de se demander mais toi tu couches comment et toi là bas ? C’est plutôt long et chiant, rapide et vif… NON !!! Pourquoi elle avait ce genre de penser quand elle était avec France, il avait une sphère de perversité autour de lui ou quoi ? Elle gonfle ses joues l’espace d’un instant avant de les frapper de ses propres mains.
Puis elle se pencha au-dessus de la rambarde. Affichant à un sourire à sa remarque avant que la chanson ne change.

« Et là c’est bien le drame de l’enchainement. Ils vont prendre cette chanson pour eux alors que c’est juste un mec qui fait exploser un gros caillou.  Le drame de toute une vie mon cher.»

Ou alors Vatican va exploser le rocher de Monaco… Ha ha tu peux prendre cette solution qui est on ne peut plus charmante et qui traverse l’esprit d’Ireland à ce moment précis mais elle va garder cette remarque pour elle. Tout France qu’il est. Taclée la sœur de ce dernier, même pour amusement et surtout comme ça, ne se fait pas.

Puis elle prendra les mains de Francis dans les siennes, les posant sur ses propres hanches.

« Bon c’était un jamais qui ne durait que 5 min et je ne vais pas attendre que tu m'invites puisque tu allais te servir… Tu gardes tes mains à des endroits respectables et mon séant n’est pas un endroit respectablement praticable, même dans ta tête France ! »

Puis elle viendra se poser contre lui, non pas la tête sur son torse. Ça va sonner amour, gloire et beauté, non elle avait un cavalier pour un slow et non dé moindre puisque c’était France alors autant profité un peu.

L’irlandaise ne fera pas de remarque quant aux mains qui se resserrent l’espace d’un instant sur sa taille. Ça va, il n’y avait pas de mort de celte, ce n’était que les doigts hein. Pourquoi s’en offusquer. Non elle aura juste un regard sur France l’espace d’un instant. Ecoutant la remarque de Francis sur le fait qu’elle change d’avis. Elle fait ce qu’elle veut encore, c’est une jeune femme hein ! Tu ne vas pas commencer à lui reprocher de ne pas savoir ce qu’elle veut ! Elle roule des yeux avant de lui sourire à nouveau.

« Pourquoi dis-tu ça ? Tu as changé d’avis récemment sur quelque chose ? »

Elle fait un clin d’œil à France juste après sa réplique puis elle se laisse guider par les pas de ce dernier. Son regard gris bleu sur celui de Francis. Elle ne s’en décolle pas, c’est beaucoup plus simple pour discuter et non elle ne se perd pas dedans. Malheureusement, son cavalier ne pourra pas profiter de son demi soupir exaspéré suivit d’un sourire amusé quand elle vient à tourner sur elle-même pour suivre les envies de son cavalier.

« Et c’est toi le plus romantique et le plus charmeur de l’académie… Qu’est que ça doit donner quand tu ne l’es pas hein. »

Lance-t-elle amusée avant de se remettre face à ce dernier.

« Je vais commencer à croire que tu es jaloux de Vatican… C’est étrangement drôle. »

Elle a un léger soupir de surprise quand elle se fait resserrer un peu plus contre France, elle roule des yeux à nouveaux avant d’avoir un large sourire amusé à cette manœuvre de fourbe.

« Garde le même avis s’il te plait, ta chemise te va si bien ce soir. »

Mon dieu, ce qu’il déborde de charme et de délicatesse, arrête France, ça déborde de partout. Une remarque sur le fait que c’était elle qui l’avait chauffé ou même agrippé puis vient la répartie sur l’art de perdre son intégrité. Elle prit une petite moue ennuyée, pas vexée, juste un peu faussement outrée.

« Oh France, je vais commencer à croire que tu as une image de moi des plus… Mm… Mangeuse d’hommes. »

Elle avait pensé à Chaudasse dans un premier temps mais Francis aura eu le don de rebondir de manière un peu plus gras sur cette remarque, non, la version qu’elle avait trouvé, lui convenait.

« Alors tu sais que je ne le suis que durant la Saint Patrick. »

Rajoute-t-elle derrière en riant légèrement.

« Pour un grand frère… Tu devrais peut être montré l’exemple à ta petite soeur hein. »