Académie Hetalia
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 Spikingliche ? [Féroé & Biélorussie]

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MessageSujet: Spikingliche ? [Féroé & Biélorussie]   Spikingliche ?  [Féroé & Biélorussie] EmptyMar 28 Jan - 17:15

La plus cruelle épreuve dans la vie de Russie, depuis ses douze ans, était de devoir vivre toute l'année aux Etats-Unis, dans l'antre du Mal. Qui plus est, au milieu de condisciples qui parlaient moult langues ayant toutes pour principale et gênante caractéristique de ne pas être du russe. Ce qui impliquait une langue commune... Par logique, l'anglais, pas de bol. Autant dire qu'il n'y mettait pas spécialement de la bonne volonté...

Au tout début, il avait simplement refusé, buté comme un âne. Malheureusement, il s'était assez vite avéré que les années à venir allaient être très, très, très pénibles sans le minimum syndical, alors, fait exceptionnel, il avait cédé. Néanmoins, il faisait payer très cher sa conciliance à l'innocent idiome, s'obstinait à réduire la langue à sa plus simple forme, massacrait avec délectation chaque terme à grands coups d'un lourd accent slave, et s'appliquait à noyer chaque syllabe anglophone dans le torrent de son mépris impérial.

Et en plus, il estimait qu'il en faisait bien assez. Voire même trop.

C'était sans compter les objectifs de la formation de l'Académie, qui entendait que les nations diplômées sortent de ses murs avec la capacité de communiquer à l'international. Au bout de six ans, voilà que le couperet tombait, tranchant et sans appel. Ce seraient des cours de rattrapage, ou alors son existence ne serait plus qu'une longue suite de retenues avec corvées à tous les étages, jusqu'au plantage final et au retour en charter sur une ligne américaine. Ivan avait un vocabulaire réduit, mais sa compréhension allait au delà de ce qu'il voulait bien faire croire, et dans cet infâme blabla, il avait parfaitement saisi trois choses : retenue, échec, et charter américain.

Après quelques tergiversions et un moment de réflexion au cours duquel il avait éviscéré mentalement l'ensemble de la population de l'Académie, et surtout le corps enseignant, Directeur compris, la grande Russie avait fini par plier, ce qui lui avait demandé une abnégation difficilement mesurable. L'éviscération, c'était trop peu payé. L'extraction de la langue par une incision sous le menton, assortie d'une sodomie sauvage à l'aide d'une bouteille cassée, c'était plus adapté. Il avait souri, et son sourire ne s'était même pas altéré lorsqu'il avait appris qu'en vertu de l'assimilation du merveilleux concept de coopération entre pays, il allait donc se coltiner un autre étudiant en guise de professeur. Du verre pilé à faire avaler avec un entonnoir, suivi de l'obstruction de la bouche par un chiffon préalablement imbibé d'essence frelatée. Qu'on ose seulement essayer de lui infliger la présence intenable de l'américain qu'il vomissait par chaque pore de sa peau, et il se ferait une descente de lit avec celle du susnommé.


Heureusement pour tout le monde, le niveau d'anglais du russe était tellement dégueulasse qu'il était apparu que le candidat le plus adapté serait un étudiant de premier cycle, et encore, un dont la langue maternelle ne serait pas l'anglais. Très bien. Qu'on lui attribue Lettonie, au moins, les cours seraient un minimum distrrrayants. Ah ? Non, pas un membre de l'aile slave ? Ben, pourquoi ? Ils serait restés en famille, comme ça, joyeusement avec leurs beaux accents de nettoyage de pare-brise au feu rouge... dialogues de film X... pomme de terre dans la bouche.

Enfin, soit. Un nordique, pourquoi pas. Féroé, pourquoi pas ! Après tout, il avait des qualités, il était plutôt amusant, pour une petite île perdue au fin fond du Moyen-Âge. Et ce qui était intéressant, c'était qu'il arrivait presque à cacher l'existence du léger filet de sueur froide qui lui coulait dans le dos quand Russie lui parlait,avec tout son affectueux intérêt. Le sang nordique, surement ♥ .... ou alors le vent qui souffle entre les deux oreilles du mouton standard qui regarde passer le temps. Ca aussi, ça serait intéressant de le déterminer. Et aussi de déterminer plein d'autres choses. Une province nordique est-elle aussi résistante qu'un pays nordique ? Aaah~ tant de jeux qui se profilaient. A l'instar de son cher petit Estonie, Russie aimait bien la compagnie des nordiques...


Oui, Féroé, ce serait très bien. Russie était même arrivé le premier dans la salle, pour bien montrer son immense bonne volonté, et l'attention frétillante qu'il comptait porter, sans réserve, à son adorable petit professeur d'occasion.

Ce que Russie ignorait encore à ce stade, c'était qu'il aurait potentiellement sa dose de sueur froide, lui aussi... Parce que non, il n'était pas le seul, dans l'aile slave, à avoir besoin d'une solide... rrremise à niveau.
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MessageSujet: Re: Spikingliche ? [Féroé & Biélorussie]   Spikingliche ?  [Féroé & Biélorussie] EmptySam 1 Fév - 19:05

Un professeur qui vous demande de venir le voir à la fin du cours n'annonçait jamais rien de bon  d'autant plus quand il vous annonce ça directement dès que vous rentrez dans la salle de cours, histoire de bien vous laisser mariner durant toute l'heure et à vous faire angoisser, et c'était cette sentence si qui lui était tombé dessus au point qu'il avait passé l'heure à fixer l'enseignant avec un air de peur certaine sur le visage.

Les scénarios se bousculaient dans sa caboche de Nordique. Des théories allant d'une chose insignifiante, comme le fait qu'il lui arrivait de dessiner en haut de la page un mouton, mais aussi allant jusqu'à la plus folle, dans le genre il veut me faire un lavage de cerveau ou faire une nouvelle expérimentation. Féroé avait beaucoup d'imagination quand l'anxiété pointait le bout de son nez, et la combinaison avec l'attente rendait les choses encore pires.

Finalement la décision tomba après une heure qui lui avait paru tellement interminable, plus de peur que de mal comme on disait, on lui proposait de donner des cours à deux élèves ayant des difficultés en anglais en échange de quoi il serait quelque peu appuyé pour le bulletin scolaire par l'instructeur au moment des délibérations. Et vu les notes qu'il s'était payé en stratégie militaire et mondialisation ça ne serait certainement pas du luxe d'avoir un coup de pouce, surtout que les choses ne devraient pas être très compliquées, acceptant alors la proposition.

L'adulte lui avait expliqué qu'il était parfois plus aisé d'appendre une matière quand on était face à un semblable, que parfois la méthodologie usée n'était pas la meilleure et en changeant de personne ceci se passait mieux, lui promettant que les choses ne seraient en rien compliquées et qu'il allait donc en parler aux deux concernés.

C'était en toute confiance et dans sa grande naïveté totale qu'il laissa le corps professoral faire les arrangements de son côté. Freyr n'avait jamais donné de cours, il allait devoir s'organiser pour préparer un cours qui aiderait les deux élèves mais aussi simple d'apprentissage, et puis ça serait un bon exercice pour se socialiser aussi que d'échanger avec d'autres futures nations.

Mais la semaine d'après le Nordique déchanta totalement quand on lui annonça les deux noms, comme si le destin voulait lui en mettre pleins la tronche d'avoir accepté sans réfléchir plus à la proposition. Russie et Biélorussie. Déjà que séparément c'était à lui donner des sueurs froides et à le mettre mal à l'aise, la perspective d'avoir les deux dans la même salle était encore pire, comprenant mieux pourquoi l'enseignant n'avait pas voulu s'en charger lui-même et c'était très fourbe, n'ayant même plus la possibilité de revenir en arrière maintenant.

Le reste de la journée passa trop vite à son goût, l'heure fatidique était arrivée à une vitesse folle, devant se rendre à l'évidence que rien ne viendrait le sauver de cette situation. S'était en traînant des pieds qu'il se dirigeait vers la salle de cours qu'on lui avait indiqué, l'antre du diable presque, redoutant la future confrontation avec le frère et la sœur slave.

Féroé se forçait à voir positif et essayant de se convaincre que les deux n'étaient pas aussi horribles qu'on pouvait bien le dire. Bon certes il avait eu une altercation avec Russie, mais les choses semblaient s'être arrangées d'elles-même, et puis Biélorussie avait un charme qu'on ne pouvait pas ignorer. Oui voilà, c'était des personnes normales si on se forçait à oublier le côté sadique et les sourires flippants qui annonçaient une mort prochaine, juste ça.

Poussant la porte de la salle il put voir que le Russe était déjà présent, il manquait encore la Biélorusse, mais déjà il sentait presque mal à l'aise et qui se traduisait par le serrage excessif de la lanière de son sac de cours. Faisant un effort monstre pour rentrer dans la salle et ne pas partir en courant aussitôt, ne rien laisser paraître de son inquiétude grandissante qui lui hurlait de trouver une excuse bidon, le tout accompagné d'un sourire le plus aimable du monde.

« Ah Russie tu es déjà là. J'espère que tu vas bien et que le cours va t'aider. »

Sa gentillesse le perdrait un jour, n'arrivant même pas à trouver quelque chose de potable pour partir d'ici, au lieu de ça il remettait une couche bien supplémentaire sur le grand dévouement dont il faisait preuve. D'autant plus que si le cours ne plaisait pas à Ivan, il ne savait même pas quelle serait sa réaction et ne voulant même pas le découvrir.

« On va attendre l'autre élève avant de commencer. »

Allant poser son sac sur le bureau tout en continuant à sourire, en rien il ne devait laisser une brèche s'ouvrir sur son état de stress sinon il était cuit d'avance, avec l'espoir que Natalia pourrait au moins calmer son frère en cas de mécontentement.
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MessageSujet: Re: Spikingliche ? [Féroé & Biélorussie]   Spikingliche ?  [Féroé & Biélorussie] EmptyMar 4 Mar - 0:45

[HRP : ... Après post, je constate que c'est VRAIMENT court CMB. Désolé x( . ]

L’amour vous pousse à faire des choses étranges et incongrues. Prenons un exemple au hasard : la représentante de la Biélorussie. A la base, c’est une élève sérieuse, travailleuse, et si son vocabulaire en anglais n’était pas au niveau du diplômé moyen d’Harvard, elle était parfaitement capable de tenir une conversation développée en anglais. En conséquence, on aurait pu s’attendre à ce que ses notes en anglais soient décentes. En théorie du moins.

Une telle prévision supposait néanmoins de négliger le facteur émotionnel. La haine de Russie pour la langue anglo-saxonne était de notoriété publique. Conséquemment, Biélo ne pouvait décemment pas avoir de meilleures notes que son grand frère adoré en anglais… D’où un effort de sa part pour obtenir une moyenne juste en dessous de celle de son frère.

Le problème majeur était que ce comportement était mal perçu à l’académie, pour des raisons évidentes compte tenu des objectifs de formation. Et fort logiquement, lorsque l’administration avait décidé de sévir et « d’offrir » à Russie des cours particuliers d’anglais, ils avaient tués deux oiseaux d’une seule pierre en incluant Biélorussie dans lesdits cours.

Biélorussie s’apprêtait donc maintenant à rentrer dans la salle qui leur avait été réservé. Elle prit une grande inspiration. En fait elle n’était pas mécontente de devoir prendre ces cours : elle allait avoir le privilège de rester pendant toute heure dans la même pièce que son frère adoré. Quasiment en tête-à-tête, en négligeant la présence du professeur – ou en s’arrangeant pour qu’elle devienne négligeable. Une corde et un bâillon remplissant parfaitement cet office.

Elle poussa la porte de la salle. Son frère était déjà présent, assis derrière l’une des tables. Féroé s’était quand à lui installé au bureau, souriant, ce qui était assez inattendu. Elle avait plutôt espérer le voir trembler de peur à l’idée de faire court aux deux Slaves… Mais il avait l’air de vivre plutôt bien cette épreuve. Pour le moment.

- Bonjourrr Férrroé, bonjourrr Rrrussie ! lança-t-elle à l’élève et au professeur de fortune.

Elle adressa un sourire radieux à Russie, puis alla s’installer à côté de lui. Ceci promettait d’être très amusant…
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MessageSujet: Re: Spikingliche ? [Féroé & Biélorussie]   Spikingliche ?  [Féroé & Biélorussie] EmptyMar 25 Mar - 19:15

"Bien surrr. Rrrussie manquer ça pourrr rrrien au monde, da ?"


Adorable petit mouton. La perspective d’un isolement avec lui souriait à Russie. Pas la peine de préciser qu’il n’était pas là pour les talents d’enseignant du petit nordique, et espérer qu’il se donnerait le moindre mal pour assimiler ne serait-ce qu’une syllabe supplémentaire en anglais relevait du fantasme le plus délirant de l‘histoire de l’académie. Nop. Il avait été obligé de se pointer, certes, mais sa mauvaise volonté resterait telle quelle. En revanche, il était vraiment plus que disposé à passer du temps avec Féroé, qu’il trouvait particulièrement distrayant. Et d’autant plus quand il le vit débarquer avec son appréhension tellement palpable qu’elle lui plombait le regard, pauvre petit agneau.

Pas de problème, va. Russie saurait bien le mettre à l’aise…enfin, de son point de vue. Pour le reste, on laisse Féroé seul juge du potentiel de détente que peut produire un sourire russe. Un GRAND sourire, accompagné d’un regard vraiment débordant d’intérêt. Son prof du jour avait quelques petits traits qui, parfois, lui rappelaient un peu Lettonie. Restait à voir si, comme celui-ci, le quota de mignonnerie explosait lorsqu’il se mettait à pleurer. Et d’ailleurs, combien de temps le gentil mouton mettrait-il avait de fondre en larmes, à partir du moment où Russie commencerait à jouer ? Après tout, c’est un nordique, ils ont le cuir dur, mine de rien. Ce serait passionnant.

A ce stade, Russie était en fin de compte assez loin de penser que ceui qui avait le plus de chances de se mettre à chialer avant la fin du cours n’était pas Féroé.

Il aurait pu s’en douter à l’instant où ce dernier mentionna qu’on attendait quelqu’un…Mais non. Il se sentit juste légèrement contrarié. Ca ne faisait pas partie de l’accord initial, ça. Il avait prévu de se consacrer uniquement à Féroé, euhm, pardon, je veux dire : il avait prévu que Féroé se consacre uniquement à lui. Si la présence de l’autre l’ennuyait, il se chargerait de le faire sortir. Debout ou par mode d’éjection aérienne, comme il préfèrerait. D’ailleurs, de qui s’agissait-il ?


"Rrrussie pas avoirrr été mis au courrrant de ça. Qui nous atten… "


Sa voix s’étrangla à l’instant où le son mélodieux de celle de Biélorussie se fit entendre, et mourut en un pitoyable couinement suraigu. L’incarnation sonore de la virilité.
Plus glacé que jamais, le malheureux risqua un œil vers l’arrivant..e, cherchant désespérément à prouver à son cerveau retors qu’il ne s’agissait pas de Natalya. Et il en fut pour ses frais, assistant par là même à l’implacable avancée biélorusse.
Ses yeux s’agrandirent, ses pupilles se dilatèrent sous l’effet de l’angoisse naissante.
Il se figea.
Sa respiration s’empressa de se foutre en grève.
Il vira au blanc crayeux. Déjà qu’il est pas bien hâlé de base.

… POURQUOI ?


"B… Biélorrrussie… Ca êtrrre.. ça êtrrre grrrande surrrprrrise… B-bonne surrrprrrise, bien surrr, da !"


Ah bah ouais, hein, tu parles d’une bonne surprise. Oh, c’est pas qu’il n’aime pas sa frangine, hein. Mais pas d’aussi près, bordel. Calme et tranquille, ça allait à peu près. Mais personne, personne en ce bas monde n’était capable de dire combien de temps elle le resterait, et encore moins quel était le mot/geste/courant d’air qui aurait l’insigne honneur de la faire sortir de ses gonds. Elle est si imprévisible… D’ailleurs, on ne sait JAMAIS ce que Biélorussie a dans la tête, mais s’il y avait au moins une chose dont il était convaincu, là maintenant tout de suite, c’était que Natalya se tamponnait des cours d’anglais féroiens comme de son premier cutter.

L’avantage pour Féroé, c’était que pour le coup, Russie osait à peine respirer. Pour ce qui est de bouger ou d’émettre une parole de plus, repassez plus tard, quoi.
Il était bien trop occupé à transpirer à grosses gouttes et à envoyer des ondes de détresse un peu partout dans la salle pour envisager quoique ce soit comme assaut sur les terres nordiques.
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MessageSujet: Re: Spikingliche ? [Féroé & Biélorussie]   Spikingliche ?  [Féroé & Biélorussie] EmptyMer 2 Avr - 19:04


Un sourire. En temps normal c'est une chose qui se veut rassurante, douce ou même aimable, sauf chez Russie naturellement. Celui-ci mettait particulièrement mal à l'aise, on ne pouvait en rien imaginer ce qui se cachait derrière, ou plutôt on ne pouvait pas savoir jusqu'à quel point il cachait du mal. Et c'était peut-être ça qui était le plus effrayant, ne pas savoir le degré de sadisme d'Ivan et de quoi il était capable, ça ajoutait une appréhension en plus à la situation.

L'air contrarié du plus vieux annonçait déjà qu'il était de mauvaise humeur, une très mauvaise chose, heureusement que la sœur arriva bien vite. Même si ça annonçait que le monstre bicéphale était au complet, peut-être pas la meilleure option du monde, au moins le Russe allait peut-être se tenir à carreau avec lui. Biélorussie était la kryptonite, son frangin en avait littéralement peur, peut-être qu'elle était la solution de ce problème épineux quelque part.

Féroé salua d'un rapide geste de la main la demoiselle, pouvant alors constater au passage que s'il en menait pas large il n'était pas le seul dans cette pièce. C'était la première fois qu'il voyait l'ours polaire bégayer de la sorte, ou même tout court quelque part, pour dire à quel point Natalya était efficace. Le vrai danger dans cette pièce c'était peut-être elle mais vu qu'elle ne s'occupait que de son frère c'était une chance pour lui, le pourcentage de survie remontait doucement.

« Bien le cours va pouvoir commencer on va dire hm... Enfin si vous voulez bien... »

Ah oui. Il est vrai que Freyr avait presque oublié la raison pour laquelle il se trouvait là, trop perturbé par le fait de devoir faire face aux deux Slaves, puisqu'il n'avait trouvé aucune excuse potable pour éviter cette heure terrible. Même pas sûr que cette heure soit vraiment productive, lui n'avait qu'une hâte c'était qu'elle se termine, Russie voulait fuir loin de sa sœur, et Biélorussie allait plus s'occuper d'essayer de conquérir les terres russes que de l'écouter.

D'autant plus que c'était posé un autre problème, à savoir quel terme aborder lors de cette séance qui puisse à la fois plaire au grand iceberg et à la frangine, car il n'en doutait pas qu'un cas de mécontentement ceci lui retombe forcément dessus. Concilier un sujet tout en ne perdant pas l'idée qu'ils étaient des futures nations, tout en évitant des sujets sensibles qui pourraient donner de mauvaises idées à l'un comme à l'autre.

« J'ai pensé qu'on pourrait travailler sur des termes diplomatiques... Comme par exemple alliance ou union. Et pourquoi pas le tout sur un jeu de rôles … ? »

Doucement le Nordique approcha des deux élèves, essayant tant bien que mal de sourire aussi amicalement qu'il pouvait, tout en offrant une liste de mots adéquats à la situation.
Après tous les deux voulaient agrandir leur territoire, pas de la même manière et de la même vision certes, ça restait un but commun cependant. Quant au jeu de rôles c'était sans doute la manière la plus simple d'apprendre si on se mettait dans un contexte, et puis c'était un travail obligatoire qu'ils auraient tous à effectuer par la suite alors autant s'entraîner maintenant.

« Vas-y Russie on t'écoute. Imagines que tu souhaites faire un traité ... Comment tu demanderais ? »

Il lui fit un sourire encourageant, vraiment, ne voyant même pas à quel point ceci pouvait être cruel de demander ça au plus âgé. Il n'y avait plus qu'à espérer que la douce Natalya suivrait le mouvement, et ne pique pas une quelconque crise de colère.
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