Académie Hetalia
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 "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.]

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MessageSujet: "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.]   "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.] EmptyMar 14 Oct - 0:12

Le soleil déclinait lentement dans la fraîcheur du soir.

Durant la semaine, passé une certaine heure, lorsque de nombreux lieux de l'académie se trouvaient abandonnés, Liên occupait librement ses heures perdues à traîner dans ces fameux endroits. Son refuge favori était la serre car, au milieu des plantes, elle avait la sensation de retrouver la pureté de des espaces naturels de ses terres natales. Bien que l'entrée principale de la serre était verrouillée la nuit, la jeune fille pénétrait à l'intérieur par la seconde porte qui menait à un petit potager de plein air ; porte que personne ne pensait à fermer.

Elle poussa lentement la porte, jeta un coup d'œil à l'intérieur. Personne. Du moins, personne dans son champ de vision : les étendues verdoyantes dont la luxurieuse flore s'épanouissait empêchait d'avoir une vue d'ensemble de la seconde entrée.

La lueur mourante des rayons dorés offrait un spectacle ravissant, colorant les fleurs et tous les autres végétaux d'une lumière apaisante. Douce.

Les herbes aromatiques, les framboises des bois, le cerisier, les tournesols...

Elle traversa l'allée centrale, explorant ce territoire qu'elle connaissait par cœur. Elle s'arrêta une première fois pour se pencher au-dessus d'un arbuste dont les feuilles étaient réputées pour apaiser les hématomes.

L'ambiance au sein de l'académie était particulièrement tendue et les conflits – souvent violents – se multipliaient...

Elle recommença à marcher, se dirigeant vers un autre plant. Son grand-père ne jurait que par l'utilisation des plantes, contrairement au gendre de ce dernier, qui, comme beaucoup de chirurgiens du XXIe siècle avait perdu la patience que les plantes méritaient.
Contrairement à son grand-père maternel, Liên ne maîtrisait pas aussi bien le savoir des vertus thérapeutiques de la flore cependant, elle connaissait quelques principes qui lui permettaient de concocter des infusions.
Une fois, en suivant le protocole d'un vieil ouvrage trouvé à la bibliothèque, elle avait même préparé une pâte pour déshydrater la peau. Certes, ce premier essai – le seul ! – n'avait pas été un franc succès. Depuis, la vietnamienne se concentrait uniquement sur les infusions et les boissons.  Et ce soir-là, elle souhaitait trouver de quoi alimenter une infusion qui l'aiderait à s'endormir. Les dernières nuits n'avaient pas été très reposantes...

Elle ouvrit son livre et compara le dessin de son ouvrage avec les feuilles, se plongeant ensuite dans la lecture d'une description détaillée de la plante.

Une erreur. Une feuille toxique.
Et c'est le drame.
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MessageSujet: Re: "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.]   "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.] EmptyMar 14 Oct - 22:39

Des images floues défilaient à haute vitesse créant un film sans fin digne des pires films d'horreur.
Des trainées d'un liquide carmin bien connu sombraient la vision de ce paysage macabre.
Les continuelles cris qui résonnaient ne laisser imaginé que peu de scénario.
Les couleurs rouges du sang s'effaçait peu à peu laissant place au feu qui prenait de plus en plus d'ampleur.
La chaleur écrasante ne faisait que grandir et les cendres se mélangé avec la fumée créant un ballet d'une beauté atroce. Abominable serait trop faible pour décrire la scène


A!......  se réveillant en sursaut, il s'empêcha de crier et en même temps de réveiller les habitants du dortoirs qui devaient dormir paisiblement en ce moment.

La respiration haletante, la sueur coulant sur son front, il inspira doucement, essayant de ralentir les battements de son cœur, si bruyant à ses oreilles. Il n'y avait que peu de chose dont il ne se souvienne.
Juste des morceaux de cette horrible vision.
Des visages cachés, hurlant avec des voix si douloureusement familière ,le reste confus dans sa tête.
Une seule chose dont il est certain: la terreur inconnue qu'il ne voulait pas revoir.

Jia Long s'assit sur son lit, sa respiration ayant a peu près repris un rythme normal, les battements restaient toujours légèrement rapides aux souvenirs non désirés.
Puis il se leva décidé à faire partir les images qui brûlaient son esprit et entreprit de faire son évasion le plus discrètement possible, on ne sait jamais ce qu'il pourrait se passer si il réveiller sa "famille".
Les explications seraient longues et être surprotéger n'était pas ce qu'il désirait.

En sortant de son dortoir ayant réussi sa fuite "miraculeuse" au vu du taux de rapidité assez élevé des habitants de son dortoir à se réveiller au moindre bruit.

Il choisit d'aller à la serre, un de ses endroits préféré.
Appelons ça son petit coin de tranquillité.
En chemin vers le bâtiment principal de l'Académie, éclairé par la Lune  il vit les étoiles la rejoindre dans le ciel.
Lui qui avait une peur bleue du noir, en ces circonstances ce noir pourtant si terrifiant ne lui faisait pas d'effet ce soir.

Le trajet fut plutôt long, enfin il n'était pas très sûr, encore préoccupé par les évènements antérieur.
Le faible éclairage de l'astre à l'extérieur, ne lui permettait de ne voir pas plus loin que le bout de son nez.
Le bruit de ses pas faisaient écho dans les couloirs vides. Montant les escaliers menant au toit, le silence si agréable rendait l'atmosphère pesante.
Bien que le manque de présence ne l'étonnait guère, qui serait lever à cette heure?


Ouvrant aussi calmement que possible la porte du toit évitant qu'elle n'émette ce grincement si agaçant, il s'approcha à pas de loups de sa destination et ne pu empêcher celle de la serre d'en faire autant. Le crissement retentit bruyamment dans la nuit jusqu'à lors muette.
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MessageSujet: Re: "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.]   "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.] EmptyVen 17 Oct - 22:29

L'heure du couvre-feu était dépassée.

Liên n'avait pas vu l'heure défiler et elle s'était empressée de ramasser ses affaires avant de se diriger vers la sortie.

Bien sûr, elle s'était rendue compte que la nuit était tombée cependant, elle avait sans cesse repoussé son départ, prenant un retard considérable. Dans la beauté du soir, elle n'était plus qu'une ombre qui s'évanouissait, une simple silhouette qui cherchait à rentrer au plus vite pour éviter de se faire surprendre hors de son dortoir.

La porte qui se dressait devant elle, grinça. Par réflexe, elle éteignit la lampe torche de son téléphone portable, non pas pour se cacher – il était trop tard – mais pour ne pas éblouir la personne qui souhaitait entrer.

À cette heure-ci, cela devait être un surveillant. Peut-être n'avait-elle pas été assez discrète et que la lueur de sa lampe avait été remarquée...

Elle recula instinctivement et vit apparaître une forme sombre dans l'encadrement de l'entrée. Elle ne distinguait qu'une masse pas plus haute qu'elle dont deux perles brillantes scintillaient dans la pénombre. Lorsqu'elle fut habituée à l'obscurité, elle reconnut le plus jeune étudiant de son aile.
Jia Long, le prochain représentant de Hong Kong, dix ans, un mètre trente.
Ce petit qui prenait ses aînés pour les membres de sa famille venait tout juste d'intégrer l'académie et contrairement à ce qu'elle avait cru plus tôt, elle avait fini par s'attacher à lui.

Elle fronça les sourcils et demanda doucement : «  Qu'est-ce que tu fais, là, Jia Long ?  »

La Vietnamienne se souciait peu des heures de sommeil de son cadet mais c'était bien la première fois qu'elle croisait quelqu'un aux alentours de la serre. Certes, elle ne s'y rendait pas tous les soirs, mais jamais elle n'avait croisé un autre étudiant.

La jeune fille ressortit son téléphone de sa poche, activa l'application de lumière et éclaira le garçon.  

« Tu vas attraper froid, tu devrais rentrer au dortoir... »

En vérité, Vietnam n'avait pas tellement envie de lui expliquer la raison de ses promenades nocturnes car même si elle n'y faisait rien de secret, les moments où elle se retrouvait avec elle-même appartenait à son petit univers personnel.
Elle n'avait pas envie de se justifier et d'ailleurs, elle n'avait pas à le faire. Pas face à lui.
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MessageSujet: Re: "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.]   "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.] EmptyMer 22 Oct - 22:53

Le grincement qu'il détestait tant avait retentit fort dans la nuit jusqu'à lors silencieuse.

Il ne voyait presque rien, seulement quelques ombres immobiles et un aperçu de ce qui est en journée un paradis végétal. À peine éclairée par la lune la serre ressemblait plus au terrain de jeu des démons de la nuit qu'au paradis habituel. La surprise ne serait pas grande si l'un de ses habitants venait s'amuser à le tourmenter ou du moins finir le travail commencé plus tôt.

"Qu'est-ce que tu fais ,là, Jia Long?"

Il tourna brusquement la tête localisant rapidement d'où venait le son, tout en passant en revu toutes les voix mémorisé dans son cerveau. Il ne lui fallut pas longtemps pour identifier à qui appartenait la voix, il n'y avait que peu de personne l'appelant par son prénom, et celle-ci était Vietnam ou plutôt Lulu jiè.

Soudainement une lumière l'éclaira, Il fut ébloui un instant.

"Tu vas attraper froid, tu devrais rentrer au dortoir..."

Il était vrai qu'il faisait froid mais ce n'était pas surprenant, en plein milieu d'une nuit d'automne il ne risquer pas de faire bien chaud.

En quelques sorte il appréciait le sentiment agréable de quelqu'un s'inquiétant pour une autre , bien qu'il en doute venant d'elle. Non pas qu'il l'insultait ou autre chose mais elle ne faisait presque ou peu preuve de sentiments, visible bien sûr.

Mais il ne voulait pas rentrer au dortoir, pas pour retourner voir ses monstres et leurs atrocités.

"Non"

Il entra donc dans la serre.

Il ne savait pas pourquoi elle était là en plein milieu de la nuit et franchement il n'en souciait pas.
Il n'était pas mieux, alors quel serait l'intérêt de le lui demandait ? Et a elle aussi.

Chacun à ses secrets et personne ne veux les dévoiler.

Car après tout il était maître de lui même alors pourquoi s'en inquiéter.
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MessageSujet: Re: "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.]   "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.] EmptyVen 31 Oct - 9:05

Jia Long était entré sans tenir compte des remarques de son aînée qui le suivit du regard, l'éclairant avec sa lampe. Tandis qu'il s'engouffrait dans la serre, la jeune fille l'imita, marchant d'un pas silencieux, sans un mot.

Ce n'était pas par curiosité, ni pour trouver un sujet de conversation. Liên voulait comprendre. Que pouvait-il se passer dans la tête d'un petit garçon de dix ans qui ne parvenait pas à dormir ?
En se rappelant de l'enfant qu'elle avait été, elle songea aux doutes et aux craintes qui avaient formé son caractère étant plus jeune. Devenir représentant d'une nation était une lourde mission qui pouvait effrayer. Et parfois, mener à l'insomnie.

Hong Kong était encore petit, il était peut-être perdu dans toute l'agitation qui régnait ces temps-ci à l'académie.
Ou peut-être que sa famille lui manquait, sa patrie, ses terres.


« Si tu dors mal, je pourrais te préparer une infusion... »


C'étaient les seuls mots qu'elle fut capable de sortir, brisant le silence qui était retombé sur la serre.

D'une certaine manière, Hong Kong et Vietnam se ressemblaient. Et bien qu'à travers lui elle ne retrouvait pas l'enfant qu'elle avait été, elle savait que leurs caractères n'étaient pas si éloignés l'un de l'autre. Liên paraissait réservée et distante, c'étaient des reproches fréquents de son entourage. Pourtant, loin de la vexer, elle acceptait ces remarques comme vérité car elle connaissait son propre caractère. Jia Long et elle étaient dotés d'une grande timidité qui pouvait s'effacer avec la confiance. Tous deux étaient habités de ce même calme qui contrastait avec l'énergie débordante de quelques autres camarades de leur aile.

La Vietnamienne retira sa longue écharpe rouge, la déplia dans toute sa longueur pour la déposer doucement sur les épaules du garçon. Ensuite, après avoir posé son téléphone – toujours sur l'application « lampe torche » , elle s'installa sur l'un des rares bancs qui se trouvaient dans la serre.


« Je me souviens d'une légende que mon grand-père me racontait... »


C'était sa façon de combler ce vide entre eux.

D'agir comme une sœur racontant une belle histoire à son cadet qui ne trouve pas le sommeil.


Étrangement, Liên avait fini par accepter le statut de « grande sœur » que le petit lui avait attribué. Avec patience, le garçon avait su l'apprivoiser mais elle ne s'était la laissée trompée par son air angélique et rapidement, elle avait découvert son caractère impulsif et son esprit vive et malicieux.

Partager quelques moments avec le petit garçon la ramenait dans une enfance qu'elle avait rapidement quitté. Cette période d'innocence ne lui semblait pas si loin et, un brin d'optimisme et de naïveté résidait toujours dans son cœur. Liên n'avait ni sœur, ni frère. Elle avait grandi seule, voyant occasionnellement ses parents, travaillant beaucoup à l'école et aidant parfois les jeunes domestiques de la pension tenue par la famille de sa mère. Et même si la solitude était une douceur dont Liên aimait profiter, cela ne l'avait jamais empêché de se faire des camarades de jeu. Ainsi, elle avait passé de longues heures à s'amuser avec les enfants qui traînaient dans les rues entre leurs horaires de travail ou d'école. Pour se faire accepter, elle avait dû surmonter sa timidité. La rude vie de la ville n'était que l'autre facette du confort et de la beauté d'une capitale au Lac Sacré. Et toutes les épreuves qu'elle avait traversé à l'époque avaient forgé son caractère.

Jia Long respirait encore l'air pur de l'insouciance.

Elle ne regrettait pas cette période, elle ne pleurait pas le passé.
Mais, même si elle regardait vers l'avenir, elle aimait voir dans les yeux du futur représentant de Hong Kong, les lumières qui avaient brillé dans ses propres yeux.

« C'est une histoire qui vient de chez moi… Un récit qui redonne toujours courage aux plus braves guerriers... » avait-elle murmuré avec douceur.

Naturellement, elle l'avait accepté comme frère.
À sa manière.
Avec cette même distance qu'elle instaurait entre les autres et elle.
De loin, comme une ombre, elle le guidait.
Telle la Lune qui berce les étoiles, elle veillait sur lui.
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MessageSujet: Re: "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.]   "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.] EmptyMar 11 Nov - 1:06

Les démons avaient finalement décidé de finir ce qu'ils avaient commencer, après tout en venant sur leur propre terrain, pourquoi n'en profiteraient ils pas ?
Ils ne pouvaient pas le faire crier de terreur tant qu'il était éveillé. Ainsi soit il. Ils avaient choisit de le torturer d'une autre façon, quoi de mieux

que lui hurlant d'effroi que lui se tordant sous la folie craquant sous la pression de ses ennemis invisibles.

Les voix qui bourdonnaient dans sa tête incompréhensibles mais présentes le tenait occupé en marchant plus profondément dans la serre,
inconscient du fait qu'elle le suivait.

"Si tu dors mal, je pourrais te préparer une infusion..."

L'entente soudaine de la voix son compagnon de nuit le sortit de sa torpeur et prit conscience de sa présence à ses côtés.
Troublant ainsi le calme qui régnait dans la serre.

La pensée d'une infusion le tentait bien mais il ne disait rien, ne souhaitant pas parler il n'en n'avait pas l'envie. Et la voix de sa "sœur ainée" était reposante par rapport à la cacophonie présente dans sa tête. Mais peut-être plus tard.

Il la sentit posé quelque chose sur lui, doux et chaud, baissant son regard sur l'objet de sa curiosité , il vit une longue écharpe rouge enroulé autour de lui, le réchauffant dans cette longue nuit gelée.

S'asseyant à côté d'elle sur le banc il enfouit son nez dans l'écharpe, inspirant longuement l'odeur si apaisante du Lotus.

"Je me souviens d'une légende que mon grand-père me racontait..."

Il essayait de se concentrer uniquement sur la voix de sa sœur mais les voix s'amplifiaient dans son esprit le forçant à leur prêter attention.
Lui susurrants d'une voix écœurante ses craintes infantiles  

"Que fais tu là petit ?" "Ne devrais tu pas rentrer à la maison ?"
"Oh! C'est vrai nous avions oublié, n'est ce pas mon cher ?"   "Pas tant que ça, après tout il n'en a pas."

Il ne devait pas leur prêter attention.

"Ils ne veulent pas de toi" "Ils te laisseront dès qu'ils n'auront plus besoin de toi"
"Après tout, Quel est ton but ?" "Veux tu vraiment en être une ?"

L'idée commençait à s'infiltrer dans son esprit

"Ne rêvais tu pas d'autre chose ?" "Mais que pourrait il faire ? Inutile comme il est."
"Il n'a même pas le contrôle de sa propre vie, alors comment faire pour en être une ?"

Il n'avait choisit d'en devenir une, il n'a jamais eu le choix et il avait toujours détester cela.
Les adultes décident tout et l'enfant ne fais que suivre, pas une remarque, pas un avis à lui demander, juste des ordres. Et il suivait comme une poupée entre les mains d'un marionnettiste.

Il est un grand honneur d'en devenir une mais il en autant que de la responsabilité. Les charges, les devoirs, les non-droits, leurs interdits, les non-dits, les messes-basses le répulsait. Un oiseau pris dans une cage dorée aussi jolie soit elle, elle reste une prison. Enfermé loin de la liberté, de sa liberté.

Mais pourtant il continuerait sur cette voie qu'il n'a pas choisit, il allait leur montrer de quoi il est capable.
Il allait jouer à leur propre jeu et gagner.

Pendant sa réflexion les voix s'étaient tus et sa "sœur" avait commencé une histoire. Elles reviendraient plus tard, ce n'était qu'un faible prélude de ce qu'elles allaient faire.

Il appréciait sa conteuse d'une nuit, elle n'était pas comme une majorité de futur "adultes". Elle n'avait pas peur de montrer ses convictions et ne se cachait pas derrière leurs façades courageuses et c'était ce qu'il aimait chez elle.
Elle est une figure familiale, il ne dirait pas maternelle mais celle d'une sœur ainée, forte et attentionnée à sa manière.

Les bruits dans sa tête s'étant tus, pourquoi ne pas profiter de ce conte ?
Par quoi commençait il déjà ? Ah oui!

"C'est une histoire qui vient de chez moi...
Un récit qui redonne toujours courage au plus braves guerriers...
"

Se fondant dans le récit qu'elle racontait, tout en espérant qu'elles ne reviendront pas, il se blottit contre elle.
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MessageSujet: Re: "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.]   "Un rêve n'est lui-même qu'une ombre." [Hong Kong.Vietnam.] EmptyVen 2 Jan - 2:29

C'était une de ses histoires favorites. Celle du Lac Hoàn Kiêm.
Le récit contait les aventures d'un grand souverain dont diverses légendes l'entourait. Les éléments de son récit peinaient à trouver des preuves de leur authenticité et la plupart d'entre eux servait à glorifier son court règne mais une partie de la Vietnamienne continuait à y croire.

« Du temps des longues guerres, le pays était appauvri. Le Roi régnant n'était encore qu'un enfant. Il arrivé à la tête du pays à seulement onze ans. »

Onze ans. Pas tellement plus âgé que le jeune homme.

« Son père, en disparaissant, laissait un royaume aux frontières incertaines. Les terres étaient menacées, surtout au Nord. Personne ne faisait réellement confiance au jeune roi. Le royaume entier semblait lui tourner le dos. Il se sentait incompris, faible. Sans allié. Tout le monde croyait que le Vietnam allait devenir une province de l'Empire voisin. »

L'enfant était calme, silencieux, écoutant sans l'interrompre.
C'était une des choses qu'elle appréciait chez lui ; sa tranquillité malgré son jeune âge.

« Près de ce qui n'était encore qu'une vaste clairière, se trouvait un lac. Aujourd'hui, il se trouve dans la capitale. »

Liên se souvenait parfaitement de la balade autour du lac, des petites boutiques, des restaurants. Tout était si agréable. À cinq heures, lorsque la ville se réveillait, les différentes générations se retrouvaient autour de l'eau pour effectuer un peu d'exercice.
La vue était splendide.

« La faim s'étendait dans les campagnes… Le temps n'avait permis que de pauvres récoltes. »

Beaucoup de tristes histoires pouvaient connaître de belles fins. Et peut-être que la sienne pourrait réconforter Hong Kong.

« Il y avait un vieux pêcheur dont les affaires politiques n'intéressaient pas qui habitait près de ce lac. Ce qu'il souhaitait était de pouvoir nourrir correctement
les siens. Il avait une famille dont les enfants étaient nombreux et très jeunes.
 »

Liên racontait sans hésitation, improvisant même de nouveaux passages pour modifier les plus sanglants ou effrayants – les légendes ne sont jamais parfaites. Et puis surtout, parler des peuples de Chine comme étant « l'envahisseur chinois », cela n'aurait sans doute pas plu à Jia Long même si l'Histoire est intraitable. D'ailleurs, ce n'était pas le sujet de son monologue.

« Tu imagines… Pendant une période de disette comme celle-ci… Avoir une grande famille n'était pas facile... »

Étrangement, elle ne ressentait ni timidité, ni gêne à parler autant.
Raconter une histoire était tellement différent que de s'exprimer pour soi.
C'était plus simple, plus agréable.

Jia Long était blotti contre elle. Cela lui rappelait lorsque plus jeune, son cousin et elle, blottis l'un contre l'autre sur la natte familiale, écoutaient leur grand-père leur raconter des histoires. De tous ses cousins et cousines, il était celui dont elle était le plus proche. C'était quelques temps avant que son cousin ne parte pour le Sud. C'était avant d'entrer à l'académie.Mais même s'ils avaient des contacts réguliers, quelque chose avait changé. Peut-être qu'être une fille changeait les relations au moment de l'adolescence. Peut-être que le Nord et le Sud étaient trop différents. Peut-être que les États-Unis étaient trop loin. Elle avait la sensation que son enfance n'était qu'un rêve.

Jia Long ressemblait un peu à cet enfant que son cousin avait été. Si calme. Si tranquille. Lorsqu'elle était à ses côtés, elle ne pouvait cependant pas redevenir l'enfant qui sommeillait en elle. Elle était devenue trop « grande ». Trop sérieuse.

Mais elle était encore capable de raconter des histoires.

« Comme tous les matins, le pêcheur partait tôt pour ramener du poisson frais avant le réveil des habitants de son village où il revendait ses prises. L'eau était sans lisse, silencieuse et la barque glissait lentement. Le ciel était blanc et une douce brume enveloppait l'homme qui venait de jeter son filet. »

Elle n'avait pas quitté Jia Long du regard.
Mais plus elle le regardait, plus elle avait la sensation qu'il s'agitait.
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