Académie Hetalia
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 Dans le sang et la boue, la foi devient un rempart face à la mort [ Lituanie ]

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MessageSujet: Dans le sang et la boue, la foi devient un rempart face à la mort [ Lituanie ]   Dans le sang et la boue, la foi devient un rempart face à la mort [ Lituanie ] EmptyMar 10 Juin - 16:24

Le temps qu'avait mit Vatican à rejoindre son ami balte dans la salle informatique  traduisait sa nervosité surtout chez quelqu'un d'aussi ponctuel. Enfin, il allait valider la dernière séance H.A.R.P. de l'année scolaire en cours. En passionné d'Histoire et d'Art, le romain adorait réellement ça. Pouvoir se balader n'importe où grâce à cette machine merveilleuse était tout bonnement l'une des plus grandes chances qu'il avait eu en entrant à l'Académie. Bien des mordus d'aventures et des amoureux du passé aimeraient être à sa place et rien que pour cela, il en profitait aussi souvent que possible. Mais cette fois, c'était différent. Très différent.

Oh, pas qu'il n'avait jamais voyagé dans une époque obscure et trouble ou qu'il n'est jamais combattu comme l'avait fait ses homologues d'antan. Loin de là. Simplement, jamais à deux et pas avec un tel évènement historique. Montrer le visage ancien de sa nation n'avait rien de très glorieux à ses yeux et il avait toujours quelque peu du mal à assumer surtout quand il s'agissait de le faire en présence de Lituanie, un ami cher et estimé, mais plus que tout, un frère de confession. Néanmoins, le devoir avant tout.

Nation : Vatican - MDP : Dovahkiin

Mais son esprit n’eut guère plus le temps de se soucier de tout ça. Ainsi, le représentant du Vatican venait déjà d'ouvrir la session en pianotant sur les touches du clavier virtuel pour lancer ce qui avait été préparé pour eux deux. À peine un instant plus tard, il eu l'impression que son esprit se faisait plus léger, beaucoup plus léger alors qu'une sensation un peu désagréable le parcouru. Oui, il pleuvait. Et il y avait une odeur. Une odeur de terre humide et de sang ...

Session H.A.R.P. : Validation de juin - Session double
Partenaire : Lituanie
Lieu : Šiauliai ( Région de Samogitie – Grand-Duché de Lituanie )
Événement : Retraite des croisés après la Bataille du Soleil
Date : 22 Septembre 1236

********

Le ciel était d'un gris menaçant en ce début de matinée. Une matinée pour le moins sanglante. Les samogitiens n'avait pas hésité à fondre par centaine sur le campement des forces croisés à l'aube. Les lâches, ils n'avaient même pas eu le courage de mener le combat loyalement, préférant la fourberie d'une attaque masquée par la faible clarté du petit matin et menée à travers les marécages.

Ce fût un véritable massacre. Les troupes catholiques n'eurent nullement le temps de se préparer d'une quelconque manière et bien des hommes périrent sous les pluies de flèches et les charges de la cavalerie légère des païens avant d'avoir pu brandir épées et haches. Heureusement, quelques braves résistèrent et parvinrent à s'organiser dans la débâcle pour permettre à leurs frères d'armes malmenés de quitter le champs de bataille en désordre, coupant à travers les forêts de sapins. La progression était lente, l'eau ruisselante crispaient les cottes de mailles et les armures de métal alors que la boue et le terrain accidenté fatiguait des hommes déjà rendus au bout de leurs forces par les escarmouches ennemies au sein même de l'étendue végétale.

Alessandro était là, sur le dos son destrier blanc, perché sur une petite butte dans une clairière d'où il pouvait voir la déroute des chrétiens. Sa belle armure de fer ornée de dorures produite dans les meilleures forges du Nord de l'Italie en avait prit un sérieux coup. Cabossée comme l'esprit de son porteur, maculée de sang comme son visage. On pouvait facilement lire sur les traits blafards de sa face obscure toute la rage qu'il tentait de contenir.

Voilà des semaines que le très Saint-Père l'avait envoyé en mission ici, aux confins de l'Europe orientale, avec une petite troupe de chevaliers de la garde pontificale et de piétons italiens et germaniques pour assister la confrérie des Frères de l'Épée dans leur difficile combat pour la christianisation de la Baltique. En un mot, le romain était venu ici pour faire son office, participer et assister à la victoire des armées du Tout-Puissant face à l'obscurantisme profane. Pas pour vivre et constater cette accablante déroute, cette humiliation.

Par Dieu, ce vaillant ordre avait déjà réussit à créer un puissant État avec l'aide d'autres territoires chrétiens plus petits de la région. Pourquoi perdre maintenant ? Et surtout, pourquoi face à une bande de sauvages ? Ce n'était que rendre service au Seigneur que de les occirent. Mais ce ne fût pas le cas cette fois. Le destin est volage et en ce jour, il n'avait pas sourit aux fils de l'Éternel.

Bientôt, la confrérie n'aura guère le choix. Cette bataille venait de l'achever alors qu'elle était déjà en proie à d'importantes difficultés financières. Il ne restait plus qu'à laisser s'incorporer ce qu'il restait à l'un des autres ordres de la région, celui des chevaliers Teutoniques. Après tout, c'est ce que ces fous furieux qui n'avait que le titre de chevalier comme noblesse voulaient. C'était la clé pour proclamer leur indépendance définitive et ne plus avoir à obéir aux ordres de Rome : obtenir les territoires des frères de l'armée du Christ en Livonie après cette terrible défaite et constituer le début de ce qui allait devenir un très puissant et redoutable Empire dans la région mais surtout hors de contrôle du Pape.

À la pensée incessante de ce double échec qui ne cessait de le ronger de l'intérieur, le brun poussa un grognement presque animal. Un grognement dû autant à la douleur de son corps qu'à celle de son esprit. Un rugissement d'impatience aussi. Oui, il n'avait pas eu sa dose de gloire et d'honneur aujourd'hui. Pire, il n'avait pas eu suffisamment de sang hérétique sur les mains. Il en voulait plus, beaucoup plus. Faire payer maintenant et le plus possible à ces pauvres fous à l'âme morte leur fourberie et leur manque de bravoure. Ah, il allait en envoyer encore autant qu'il le pourra en Enfer et ces baltes ce souviendrons longtemps de ce jour comme une "victoire" qui leur aura coûtée énormément. Ce soir, la veuve pleurera son époux et l'orphelin son père.

Que l'Éternel est pitié d'eux car Vatican n'en aura aucune.

Alessandro fît se retourner sa monture vers ses quelques braves chevaliers restés un peu en retrait encore pour leur faire face. Volquin, grand-maître de l'ordre, avait déjà rejoint les cieux, frappé par la guisarme d'un fanatique d'en face. C'était donc à lui de parler en son nom. De parler pour rassurer ces chevaliers orphelins et perdus car sans dirigeant pour les guider désormais. C'est ainsi que l'envoyé de Rome commença sur un ton solennel mais sulfureux, tout en latin.

- Mes hommes, la victoire ne nous a pas échappée en ce jour car il n'y a point eu de bataille. Seulement la bassesse d'un adversaire ayant omit tous les codes de l'honneur. Mais notre devoir n'est pas terminé. Il faut maintenant aider tous nos frères encore debout dans leur repli. Preux que nous sommes, tentons de sauver le plus de courageux et de faire payer à ces diables leur félonie. N'ayons aucune forme de pitié pour ce ramassé de pleutres !

À ses mots, l'italien mit son heaume en place avant de dégainer son épée de son fourreau d'un geste aussi rapide qu'assuré, imité dans l'instant par la trentaine de chevalier suivants.

- Pour votre maître et nos frères tombés et surtout, au nom du Tout Puissant ! Lui seul sera reconnaître les siens ! Fils armés du Divin, à la charge ! Pour Saint Georges, le père de tous les ordres !

À ces mots, l'ost bien qu'épuisé s'ébranla dans un puissant cri guerrier collectif, galvanisé par les mots de leur nouveau dirigeant du moment, chargeant en ordre dispersé à travers la forêt de conifères. Et tant pis que la cavalerie est à manœuvrer de la sorte sur un terrain qui n'est pas le sien. Ici, le but n'est pas de charger une armée en rangs serrés mais bien de débusquer un maximum d'hommes d'armes du Grand-Duché de Lituanie et cela même s'ils risquaient l'attaque surprise d'un ennemi couard à tout moment désormais.

Prenant soin d'éviter les catholiques et fauchant bien des malheureux païens au passage, le représentant du Saint-Siège s'enfonça un peu plus dans la forêt avant de se retrouver dans un point un peu plus clairsemé, entouré par trois ou quatre hommes qui l'avaient suivi jusqu'ici. Un endroit parfait pour une embuscade.

- Prenez garde mes amis, l'ennemi peut être n'importe où ...

Alessandro leva la main droite pour signaler aux autres de stopper leur chevaux et un long silence s'installa. Il n'y avait que le son oppressant de la pluie et de l'orage pour déranger ce mutisme de mort. Soudain, le bruit d'un projectile fendant l'air. Un projectile bien connu car craint par toute la chevalerie. À peine le temps de se retourner que l'homme en armure au côté du méditerranéen s'effondra de sa monture dans un cri de surprise, le cœur percé par un carreau d'arbalète.

Cette fois, l'ennemi était là et peut-être celui qu'il attendait aussi.
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MessageSujet: Re: Dans le sang et la boue, la foi devient un rempart face à la mort [ Lituanie ]   Dans le sang et la boue, la foi devient un rempart face à la mort [ Lituanie ] EmptyMer 11 Juin - 17:35

Il faut dire qu'une cession HARP est toujours source de crainte et de doute. Pire encore quand on la fait avec une personne que l'on considère comme un ami proche. Le genre de personne avec qui on peut redouter un conflit par les temps ancien qui pourrait mettre en danger un lien du temps présent.

Mais bon, les souvenirs de nations étaient bien plus importants qu'une amitié et tout le monde le sais, c'est notre histoire qui font de nous ce que nous sommes. Et même les personnes les plus douces cacher une face sombre et Lituanie ne fera pas exception. C'est donc sur un accord en commun que les deux amis s'accordaient sur une période sombre de leur passer.

Et rien de mieux que de remonter à la première rencontre pour voir vraiment qui était l'autre. C'est donc après quelques minutes de retard que Vatican était arrivé au labo HARP. Le balte alla à l'un des sièges encodant le lieu et la date qu'ils avaient trouvé.

Nation : Lituanie. - MDP : Stiprūs
Il prit le casque le posant sur la tête avant de se mettre dans le fond du siège, un dernier coup d'œil vers le latin et esquissa un sourire à son attention
Quoi qu'il arrive ne retiens pas des coups brolis.

Ce fut les derniers mots qu'il prononça avant de sentir son corps s'engourdir, la sensation de fourmillement laissant place à celle de l'eau fouettant la peau. Relevant les yeux vers le ciel, il ne put que constater un ciel noir en ce matin d'automne

****
Šiauliai, Région de Samogitie – Grand-Duché de Lituanie 22 septembre 1236

La nuit touchait à sa fin, et ce que l'on pouvait dire, c'est qu'il ne fallait pas se frotter aux Samogitiens. Ils ne se laisseraient pas faire malgré les combats multiplier depuis quelques jours.
Même si les troupes étaient fatiguées et dépiter dû au fait de voir son nombre se réduire d'avantage au fil des heures, il n'avait pas hésité à combattre en pleine nuit
.
Asseyant l'ennemi par une pluie de flèches. Des coups de hache, de lance, d'épée peut importe temps que l'on tranchait la vie de l'adversaire. Pour eux, un bon catholique était un catholique mort. Ce fut que quand le matin arriva qu'ils firent un repli vers les bois. Pour se reposer quelques minutes.
Ce matin fut peut-être la plus sanglante que Toris avait connue depuis sa création.
Le jeune brun était en lisière du bois se tenant sur la rive opposer au massacre. Ses vêtements de tissus couverts de sang. Tout comme ses mains et se file de son épée qui en dégoulinait.

Au début, il n'était là que pour soutenir les Samogitiens, mais vue le camp adverse, il était allé prêter main forte. Et puis il avait l'âme du guerrier. Le balte n'était pas du genre à rester les bras croiser alors que son peuple se fait anéantir oui ce mot est bien choisi et il le sentait au plus profond de son être.

S'il semblait tenir droit. Ce n'était pas le cas. Il était épuisé, il aurait volontiers courbé l'échine, mais cela était équivalant à baisser sa garde. Et il ne pouvait pas le faire maintenant, pas après toutes cette perte parmi ses hommes.
À l'opposer de lui se tenait une silhouette sur un cheval blanc, de sa place, il ne pouvait pas le voir et puis le soleil levant derrière cette colline l'empêchait de le voir correctement. Il fut forcé de porter une main au-dessus de ses yeux pour le protéger ne cesserais qu'un peu du soleil et voir l'homme en face.

Il eut un sourire en coin en voyant une main en sang tendu vers le soleil levant. Il en avait l'habitude, mais cette fois il sang était plus présent que jamais et à ses yeux il était le pire. Celui des chrétiens venu l'attaquer sous prétexte qu'il était païen et que le misérable dieu n'accepterait pas cela, qu'il devait se vouer à un seul et unique dieu. Mais qu'il s'occupe de leurs affaires ! Ici personne n'était contre le fait de croire en plusieurs dieux et chacun d'entre eux avait son importance. Nul ne surpassait l'autre.

La nuit précédente fut longue et rouge, rouge de sang, celui de son peuple mais surtout celui des portes-glève qui avait décidé de passer la nuit sur la une côte de la rive, mal leur en pris. SI au lieu de vouloir sauver leur monture il avait décidé d'avancer jamais il n'aurait eu à souffrir d'autant de perte humaine.

Quoi qu'il en soit en la pluie finira par laver les mares de sang qui jonçant la rive, mais pour le moment, elle ne faisait qu'aider les corps sans vie envahisseurs s'enfoncer dans la boue et parmi ses cadavres se trouvait Volquin que Triglav ait pitié de lui. Quoi que... Qu'il lui fasse payer son intrusion sur les terres baltes.
Approche si tu l'oses. Qu'est-ce que tu attends bailys ?

Il regarda encore quelques instants avant de se replier dans les bois environnant une fois son dernier homme revenu à ses côtés laissant la scène de massacre derrière lui. Nulle autre que lui ne connaissait c'est boit dans leur entièreté. Alors qu'il allait vers le cœur de la foret les cris de rage des envahisseurs emplir la plaine et la forêt, une seconde charge ? Il n'a pas eu son compte ? Bien.
Mes frères. Ne vous laissez pas abattre ainsi, Radigost, Rugevit et Ranovit veillent sur nous et nous aiderons à les vaincre, ne les laissons pas nous avoirs ainsi !

Nouvelle attaque, nouveau massacre cette fois les Samogitiens comptèrent beaucoup de pertes, humaines, Lituanie n'allait pas laisser cela ainsi, il chargea dans le tas, massacrant catholique à tour de bras tout comme le faisant Vatican dans l'autre sens.

Parlant de Vatican, le voilà son adversaire, c'était avec LUI qu'il devait de battre pour mettre fin à toutes ce chaos. Une fois qu'il eut l'attention du saint siège sur lui il s'éloigna du second champ de bataille et l'entraina vers une petite clairière. Où le brun avait fait poster une dizaine d'hommes ce qui n'était pas de trop face à ces hommes monter. Deux archers cacher dans les branches, les autres cacher derrière tronc et buissons.

Le balte lui se tenait aussi dans les branches, gardant une main levée pour retenir ses hommes. Une fois les pauvres "proies" en vue, il fit signe aux archers, l'un des carreaux toucha en plein cœur l'un des chevaliers.

Cela eut pour effet de détourner l'attention du latin et il n'en fallait pas plus pour lui permettre de daigner son épée et sauter de sa planque, une flèches arriva et frôla la main du chef le forçant ainsi à lâche les rennes de sa monture, c'était tout ce qu'il fallait en plus d'un grand coup de lame dans les renforts de la selle. Pour la désolidariser du cheval déjà paniquer et nerveux par ce qui se passait.
Et hop un catholique au sol et pas n'importe le quelle.
Tuez tous les autres mais, Kad ten yra man!

Lâcha rageusement le balte, dans sa langue en s'approchant de l'homme maintenant à terre.
Le voilà enfin son adversaire. Si cette guerre était une guerre d'homme elle était ici un conflit de nation. Et il ne comptait pas se laisser avoir ainsi.
Tu vas payer pour avoir cherché le grand-duché de Lituanie.

Il n'y avait pas que la voix qui trahissait une rage retenue, sous cette couche de boues et de sang se cachait des traits aussi était tendu de haine et son regarde d'habitude d'un vert si doux était devenue dure et ne montrait aucune crainte, il était prêt à l'égorger sur place. Même si la pluie et la fatigue l'avaient usé jusqu'à l'os et les pertes subites l'avaient gravement affaiblit, il était hors de question de flancher face à un homme étaler dans la boue. Il releva son épée le portant à l'épaule opposée se préparant à l'abattre sur sa victime.
Dies kenkėjų!


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MessageSujet: Re: Dans le sang et la boue, la foi devient un rempart face à la mort [ Lituanie ]   Dans le sang et la boue, la foi devient un rempart face à la mort [ Lituanie ] EmptyVen 13 Juin - 15:12

Un petit bien pour un grand mal, on pouvait le dire. Vatican venait de lâcher les rennes de sa monture pour éviter qu'une flèche ne vienne lui transpercer le poignet mais ce fourbe de balte, qu'il n'avait pas vu venir, en a profité pour le désarçonner d'un coup sur le flan. Les habitants de cette région avait au moins le don, ou plutôt le vice, de profiter du malheurs des autres. En conséquence, le romain chuta lourdement à terre dans un fracas métallique. Dieu bénisse l'armure de fer qu'il portait. Sans celle-ci, il aurait certainement perdu connaissance sur le coup et serait mort quelques instants plus tard sans pouvoir demander son reste.

Le souffle coupé, il eut tout de même une absence pendant un bref moment, ouvrant les yeux juste à temps pour voir l'autre armer sa lame au-dessus de son épaule, prêt maintenant à frapper fort et sans hésitation. Dans un sursaut d'adrénaline, tenant plus de l'instinct de survie primaire d'un homme parmi les hommes, ignorant la douleur, il parvint à rouler sur le côté, évitant de justesse le coup fatal qui venait de faire chou dans la boue. Il n'en fallut pas plus que cela au sudiste pour donner vie à la seule attaque qu'il pouvait réaliser depuis sa position : un féroce coup de pied donné contre le genoux de son ennemi sans protection. Peut-être que cela n'allait pas le tordre de mal mais au moins, il tombera assit dans la boue et certainement un peu hébété. Et il n'y a rien de plus plaisant à la guerre que de voir celui qu'on veut tuer dans une telle posture.

Profitant de cet instant de répit, il se releva aussi prestement que ses muscles et le poids de son armure lui permirent, lâchant un juron bien senti pendant l'effort. Un instant supplémentaire et il se stabilisa, maintenant debout, relevant la visière de son heaume pour mieux regarder son adversaire qu'il allait abattre sans plus attendre. Mais ... Ce regard émeraude assombrit par la colère, ces longs cheveux bruns collés par la pluie sur une délicate peau blanche ... Ne serait-ce pas le Grand-Duché de Lituanie en personne qui venait offrir son sang à verser et sa chair à déchiqueter ? Un rictus aussi moqueur que rageur se dessina sur le visage du représentant des États du Pape au point d'en déformer sa face, comme une grimace. C'est à ce moment qu'il lança sur un ton qui se voulait narquois au possible.

- Enfin, te voilà ... Alors, vaurien, tu oses me traiter de lâche alors que tu m'attaques de la sorte ? Aurais-tu aussi peu d'honneur que tes hommes, pauvre chose fragile que tu es ?

Portant la main à son fourreau, le catholique se rendit compte que son épée n'y était plus. Soudainement, il se rappela qu'il avait chargé l'arme à la main et que par conséquence, elle devait avoir été emportée plus loin pendant qu'il tombait. Mais parce que le Seigneur fait bien les choses, d'un regard vif, il repéra la garde tout en or briller dans la boue et d'un geste rapide, alla la ramasser sans un instant faire dos à son adversaire toujours au sol. La perdre, il ne l'aurait pas supporté. La lame d'un chevalier est comme sa deuxième compagne au point de lui en donner un nom. Edgia ... "Éternité" dans le dialecte parlé à Venise. Endroit où il allait d'ailleurs envoyer l'autre nation mais pas avant une vraie bataille.

- Moi, je t'offre un combat honorable, caenum. Relève-toi un peu, que je te décapite convenablement. À moins que tu ne te mettes à genoux et que tu demandes pardon devant le Seigneur ? Peut-être que tu me feras suffisamment pitié pour que je t'épargne ...

Oh oui, l'occasion était trop belle pour être ratée. Malgré la retraite et la défaite, il y avait ici une chance d'en finir avec le représentant du pays que les croisés avaient tentés sans succès de conquérir au nom du Divin. Le tuer ne changera en rien l'issue des événements de ce jour mais en apprenant sa mort, qui sait à quel point le peuple de Lituanie pourrait se décourager et pourquoi pas perdre une future nouvelle guerre ? Et puis très franchement, faire couler le sang de ce garçon ne devait pas être la chose la plus désagréable au monde. Après tout, en ces temps de troubles, il ne peut qu'y avoir la guerre. Une longue tragédie qui n'aura pour dénouement que la mort ou la soumission de l'un des deux protagoniste.

Voyant son ennemi se relever, le latin mit son bouclier blanc orné d'une croix rouge devant lui, frappant le plat de sa lame furieusement contre celui-ci, une manière bien connue de provoquer l'adversaire en ces temps anciens car Alessandro, aussi pieux qu'il était, n'espérant en l'instant qu'une chose : que l'autre se jette sur lui.

- Alors que décides-tu petite catin ?
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MessageSujet: Re: Dans le sang et la boue, la foi devient un rempart face à la mort [ Lituanie ]   Dans le sang et la boue, la foi devient un rempart face à la mort [ Lituanie ] EmptyMar 15 Juil - 20:20

L’homme était à terre comme sonner, le sourire dément sur le visage de Lituanie ‘étira un peu plus au moment où il entama le mouvement de son épée pour l’abattre sur sa proie, proie qui malheureusement était revenue à elle pile à ce moment-là. Et qui par un fichue réflexe avant rouler sur le côté laissant donc l’épée s’abattre dans la boue.
On devait se douter que ce coup-là, le fit rager plus qu’autre juste, il aurait enfin terminé avec c’est conflit. Pourquoi ?! Pourquoi maintenant !! Enfin. Il fixait l’endort ou aurait dû gire le cadavre du chrétien et cela avait u pour effet de le renverser…

Oui Lituanie avait fini a assis dans la boue, pour le coup il était hébéter, il n’avait pas vu venir le coup…Et dans son état actuelle il ne pouvait pas se relever directement, Vatican quant à lui se redressait et s’approchait de lui. Le balte se mit à jurer dans sa langue en défiant l’autre du regard et plus encore quand il hotta son heaume pour le voir.
-Tu es une vermine. Tu n’as que ce que tu mériter. Attaquer mon peuple alors qu’on est déjà assaillit. Et tout cela pour une chose à laquelle nous refusons de croire.

Le regard émeraude du balte suivit le mouvement de main de l’homme quand il se porta à son fourreaux pas chance, il était vide, c’était une occasion pour lui de ‘en sortir en un morceau. Il grimaça en donnant le premier effort pour se relever, ses jambes l’avaient lâché…Impossible pas dans un moment pareils. Il releva les yeux en entendant le latin, le voir ainsi en contre plonger le rendait malade, il paraissait encore plus fort qu’il n’était et lui semblait encore plus faible.

Son regard se durci un peu plus aux paroles qui suivirent, le balte eu un rire, oui il se moquait ouvertement alors qu’il était assis dans la boue sur le point de se faire abattre enfin presque, vue qu’il ne semblait pas vouloir le tuer ainsi.
Comme si j’allais te laisser m’ôter la tête ainsi.Ajoute à cela le rire qui continue et la tête qui se relève vers la pluie qui continuait de s’abattre sur eux, le balte porta une main boueuse à son visage pour l’y poser un moment le temps de se calmer.
C’est...c’est la meilleur… j’ai déjà des dieux et je devrais m’excuser auprès d’un qui vous envoie faire un carnage chez moi, c’est risible nee ?

Le voilà qui repartait en rire, on pouvait se douter qu’ils remplissaient les bois avec le silence qui régnait ici, il parvient enfin à ce calmer. Et le calme revient peu à peu.
Bien…si c’est ce que tu veux.

Le balte avait un peu récupérer et c’était mis à genoux devant le chrétien, il espérait vraiment qu’il allait présenter ses excuses ? Il allait ère surprit.
Je préfère encore mourir en défendant ma croyance que de me répandre devant ton misérable seigneur.

Le balte avait dit cela en crachant au pied du latin, après quoi il referma sa main sur la garder de son épée et se redressa de toute sa hauteur pour faire face à Vatican, comme il devait s’en douter le bruit de percussion du plat de l’épée sur le bouclier avait provoqué le balte, a cela s’ajoutait la rage qui ne l’avais pas quitté. Et il fonça sur son adversaire, droit dans le bouclier pour l’en désarmer.
Que tu n’es qu’un trouillard. Tu veux te battre mais tu te réfugie derrière un bouclier.
Soit un homme et bat toi sans cette choses


Il avait dit cela en donnant un coup de pied dans la grande plaque faisant reculer Vatican d’un pas ou deux avant de revenir à la charge, croissant enfin le fer avec lui.  Il n’avait rien de plus excitant dans un tel combat que de voir la rage de vivre le tout soutenu par le bruit du métal qui s’entre choque et qui glisse l’un sur l’autre à cause de la pluie.
Ce duel était le dernier duel pour une suprématie. Mais pire encore Pour Lituanie c’était une pour la vie. Si il y restait son peuple s’affaiblirais et se laisserais convertir. S’il y survivait ils continueraient de se battre et Vatican devra admettre leur supériorité pour cette fois.
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MessageSujet: Re: Dans le sang et la boue, la foi devient un rempart face à la mort [ Lituanie ]   Dans le sang et la boue, la foi devient un rempart face à la mort [ Lituanie ] EmptyVen 25 Juil - 15:29

Enfin ce mécréant se relevait pour batailler réellement. Il l'avait laissé longuement parler sans répondre, sûrement l'un des meilleurs moyens pour le frustrer et par conséquent échauffer un peu plus encore l'esprit de l'ennemi d'en face : le toiser et lui faire ressentir toute son impuissance à l'atteindre par la parole. Fin stratège et fourbe quand le moment l'exigeait, Vatican obtenait généralement ce qu'il désirait. Cependant, il fallait bien avouer que pour se retenir face au balte, le catholique dût recourir à tout ce qu'il lui restait de patience et de sang-froid car son adversaire n'hésitait pas à insulter directement le seul et unique Dieu de la Terre et des Cieux et continuant à s'obstiner dans son tas de "croyances" obscènes déjà en train d'être balayé par les vents de l'Histoire.

Vraiment, comment un peuple aussi arriérer pouvait survivre depuis si longtemps dans une telle ignorance ? Les civilisations d'Europe du Sud avait comprit depuis des siècles maintenant la vérité à propos de la religion et avait trouvées sa plus pure expression dans le monothéisme. Même les territoires germaniques et nordiques, autrefois sauvages et peuplés de barbares aussi dangereux que féroces, avaient fini par se convertir à la Vérité Céleste et abandonner leurs panthéons rocambolesques de dieux plus ridicules les uns que les autres, leurs légendes et mythes mensongers, marchants de rêves inatteignables pour les mortels.

Finalement l'oriental, après un crachat aussi irrespectueux que provocateur au pied du chrétien, mais c'était de bonne guerre après les coups de bouclier du chevalier, se lança sur le latin avec une force impressionnante en vue de la fatigue qui devait pourtant le ronger au moins autant que l'envoyé du Pape. Ainsi, Lituanie employait ses dernières forces intérieures à tenter d'achever en premier son ennemi, cela ne faisait plus aucun doute désormais. D'ailleurs, il frappa si fort les premières fois que Vatican fût obligé de céder quelques pas à l'autre pour conserver son équilibre, le terrain boueux et de plus en plus glissants avec la pluie n'arrangeant rien à la situation pénible que vivait Alessandro, plus habitués aux terrains secs d'Italie ou encore de la péninsule Ibérique.

Reprenant rapidement ses esprits, motivé par l'adrénaline montante dans son corps, le représentant des États de l'Église commença à se défendre, parant efficacement les coups d'épée du balte avant de commencer réellement à riposter lui-même, lançant des attaques par le flan ou directement contre le torse de l'autre, tentant de le toucher pour le blesser au plus vite. En effet, le lituanien n'était pas aussi bien protégé que lui et avec un peu de chance, il lui suffirait de frapper un bon coup dans sa poitrine ou au niveau de sa gorge et l'affaire sera réglée. Encore fallait t-il y arriver ... Le combattant païen continua de se défendre farouchement sans baisser sa garde une seule fois et malheureusement pour le croisé, un mauvais coup du sort lui fit perdre sa lame alors qu'il venait de se défaire de l'un des assauts de duelliste d'en face. Son arme tomba à terre et fût rapidement emportée à plusieurs mètres par la boue ruisselante. Tant pis, il ira récupérer sa chère Edgia plus tard ...

Il devait impérativement resté concentrer sur la bataille et trouver au plus vite une solution à son désarmement intempestif. Néanmoins l'autre ne lui en laissa pas l'occasion, ayant profité nonobstant du moment pour venir se jeter de tout son poids sur l'homme en armure sans la moindre hésitation, sa lame en tête. Heureusement, la pointe métallique ne parvint pas à transpercer le plastron de l'armure du sudiste, se contentant de lui faire perdre l'équilibre jusqu'à ce qu'il retrouve allongé dans la boue froide, l'autre au-dessus de lui.

Essayant d'atteindre sa dague, Vatican oublia cette idée bien vite : son fourreau n'était tout simplement pas atteignable avec le poids de l'autre sur son propre corps. Ainsi, laissant de côté les codes de la chevalerie, dont le "sauvage" n'était de toute manière pas digne, il jeta sa tête en avant pour venir frapper celle du malheureux d'en face. Profitant du moment de latence pour ne pas dire d'absence que devait subir l'esprit du balte, il le fit basculer sur le côté pour se retrouver à son tour au-dessus de lui, plaçant ses mains au niveau de sa gorge, serrant de toutes les forces qu'il lui restait.

- Maintenant, tu vas crever, putrescet, et personne ne se souviendra de toi ! Tu m'entends ? Ton corps restera ici à se faire dévorer par la terre et moi, je serai au sommet de ma gloire dans ce royaume !

La folie du moment gagnait tout autant Vatican et sa position dominante sur son adversaire ne faisait que le galvaniser et l'exhorter à aller plus loin, serrant toujours un peu plus le cou de sa pauvre proie, inébranlable maintenant dans sa conviction qu'il venait de remporter le duel.
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